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Mercredi, des milliers de ses militantes se sont rassemblées face au Parlement israélien à Jérusalem pour dénoncer le silence de la classe politique sur le dossier israélo-palestinien et exiger du prochain gouvernement qu'il se fixe comme priorité un accord de paix. La campagne électorale a jusqu'ici été terne et sans débat de fond sur la possibilité de parvenir à un tel accord.
Le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, qui brigue un quatrième mandat, n'a pratiquement pas évoqué le dossier et mis surtout en avant sa capacité à faire face au programme nucléaire iranien.
Son principal adversaire, le chef du parti travailliste, Isaac Herzog, a lui abordé le sujet avec prudence, se déclarant favorable à un Etat palestinien, mais répétant avec insistance que cela dépendrait aussi de "l'humeur du côté palestinien".
Les ONG et organisations de la société civile israéliennes, qui parvenaient dans les années 1980 et 1990 à mobiliser des milliers de personnes pour la paix, ont renoncé à lancer des appels à manifester en raison d'un climat de démobilisation lié à l'enlisement du processus de paix.
Ce mouvement de femmes organise plusieurs fois par semaine des rencontres d'informations et des débats aux domiciles de sympathisantes, aux quatre coins d'Israël, ainsi que des petites manifestations aux carrefours routiers.