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En réalité, le Maroc d’en bas et celui d’en haut sont loin d’être à la bonne enseigne pour défendre leurs intérêts. Le barreau de Rabat est avocat avant tout et défend bec et ongles les intérêts des avocats. Il (ex-barreau de Rabat) est capable de signer un jugement exécutoire pour des honoraires de 150.000 DH alors que le justiciable ne s’est même pas manifesté pour faire opposition, sans se poser la moindre question, et ce après la saisie d’un bien ayant laissé au justiciable en tout et pour tout 183.673,50 DH ; à se demander à qui appartenait le bien saisi !
Le barreau de Rabat trouve normal, légitime et irréprochable, qu’une avocate s’octroie la somme de 150.000 DH pour ses honoraires, sur une totalité de 183.673,50 DH et qu’elle ait mis le justifiable en confiance à tel point qu’il n’a pas jugé utile de faire opposition à la décision du barreau. Le justiciable a eu beau se déplacer au barreau de Rabat pour conter ses désagréments, mais sans résultat.
Le justiciable n’est jamais reçu par un seul et même membre du Conseil de l’Ordre des avocats. Le justiciable répète la même histoire, à chaque fois, à des membres du Conseil qui ne prennent même pas la peine de lire le fond du dossier et les arguments du justiciable. Leur réponse pour se dédouaner reste la même : «Revenez la semaine prochaine…dans votre cas, seul le bâtonnier est en mesure de décider ». Oui mais il vaque à ses occupations d’avocat, à ses représentations sociales pour son activité de barreau et à la gestion d’une pléthore de dossiers litigieux. Le mieux que le nouveau barreau a pu obtenir de l’ingrate avocate est une rétrocession de 40.000 DH des 150.000 DH. En résumé, le justiciable perd son bien, se fait arnaquer par une avocate perverse et se doit de quémander ce qui lui revient de fait. Le monde à l’envers ! Sachant qu’à la base, il n’y a eu à aucun moment de la procédure la moindre discorde par rapport aux honoraires. C’est au moment de la mise à disposition de l’argent dans la caisse du tribunal de commerce de Rabat que les velléités de l’avocate se sont mises en marche!
C’est ainsi qu’après plusieurs mois de procédures judiciaires et des préjudices moral et financier évidents, le justiciable naïf et de bonne foi se doit de revivre le cauchemar des allers-retours et des attentes à l’entrée du barreau de Rabat et cela peut languir des mois voire des années. A se demander si ce barreau ne le fait pas exprès pour obliger le justiciable à admettre les faits. Le combat continuera parce que le justiciable finit par connaître ses droits et les recours. Le barreau de Rabat et les avocats honnêtes de ce pays, parce qu’il y en a fort heureusement, se doivent de redorer le blason de cette noble profession. Il est inconcevable que l’on défende l’indéfendable, que l’on encourage certains avocats à ternir l’image une profession où la confiance est le maître mot. Il est temps que les choses changent.