-
Economie bleue: Omar Hilale souligne l’importance de la coopération Sud-Sud pour la souveraineté alimentaire en Afrique
-
Le chef de la diplomatie réitère les fondamentaux de la position du Maroc concernant le Moyen-Orient tels que définis par SM le Roi
-
COMHAFAT : Les chefs de délégation saluent l'initiative Atlantique de SM le Roi pour un continent intégré et prospère
-
Les Emirats arabes unis et le Bahreïn réaffirment leur plein appui à la souveraineté du Maroc et au Plan d'autonomie
-
Le soutien international grandissant à la marocanité du Sahara mis en avant à New York
Que dire alors d’un responsable politique qui manifeste sa colère sans ménagement à toute occasion qui se présente ?
Peut-on faire confiance à un homme politique qui agit sous le coup de la colère ?
Un tel énergumène exalté qui se livre à des cris et des gestes excessifs, qui emplit les lieux de ses hurlements, est-il apte à diriger le pays et répondre aux préoccupations et attentes des Marocains ?
Ne pas dominer sa colère, et spécialement en séance parlementaire plénière, relève du domaine pathologique et mérite des séances de psychothérapie.
Ce phénomène inquiétant sème des doutes sur les capacités morales, voire intellectuelles de l’homme politique dont dépend notre destinée. Il va sans dire que ce qui distingue l’homme d’Etat de l’homme politique ordinaire, c’est que non seulement l’homme d’Etat s’inscrit en permanence dans l’action et dans la responsabilité, mais aussi par la maîtrise de soi dans les moments difficiles, cogiter n’a jamais fait bon ménage avec les emportements inexpliqués!
L’archétype de l’homme d’Etat est celui qui règle les différends par le dialogue et la persuasion, non par la force et les violences verbales.
L’homme d’Etat idéal que retient l’Histoire, est celui qui tire sa légitimité et son autorité des élections, certes, mais surtout des décisions salvatrices qui procurent un certain bien-être aux citoyens, et non des coups de poing qu’il donne sur la table, ou des coups !
Il est de la nature de l’homme politique d’être critiqué, pour des raisons très simples : il ne possède pas la Vérité, et il n’est pas le seul à posséder un projet de société, quand il en a, bien sûr, ce qui ne semble pas le cas. De la discussion jaillit la lumière, et des confrontations politiques, calmes, sereines, loin de toute politique politicienne, jaillissent les meilleures recettes pour mener à bien la chose publique.
Ces derniers temps, les nouvelles des responsables politiques du PJD ont défrayé la chronique. Un chef du gouvernement enragé, un ministre polygame, voilà les exemples que ce parti à l’idéologie rétrograde met sur le devant de la scène publique.