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Ainsi, le président de la Commune de Smara, Moulay Brahim Charif a souligné que cette initiative, qualifiée de sérieuse et de crédible par le Conseil de sécurité, offre une large autonomie aux provinces du Sud et confère d’importantes prérogatives aux populations locales pour gérer leurs propres affaires dans le cadre de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Maroc.
Au-delà de son ambition de favoriser le développement durable dans toute la région, cette initiative judicieuse est une solution “pacifique et démocratique” pour résoudre le différend régional sur le Sahara marocain, à travers des instances représentatives dotées de prérogatives effectives et pragmatiques et de ressources humaines et financières nécessaires à leur fonctionnement, a-t-il expliqué.
Abondant dans le même sens, Leila Dahi, députée originaire des provinces du Sud, a mis en relief les percées diplomatiques du Maroc dans ses efforts visant à défendre son intégrité territoriale face aux velléités des milices séparatistes armées du “polisario” et leur mentor, l’Algérie.
Elle a, à ce propos, cité le soutien grandissant de grandes puissances mondiales à la marocanité du Sahara comme les Etats-Unis, la France, l’Espagne et l’Allemagne, ainsi que l’ouverture par une trentaine de pays de leurs consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla.
Mme Dahi, qui est également présidente du Caucus de la jeunesse au sein du Parlement panafricain (PAP), a relevé que 40% des pays représentant les cinq régions de l’Afrique ont décidé d’ouvrir leurs représentations consulaires dans cette partie du Maroc. Il s’agit-là, selon elle, d’un message on ne peut plus clair que le continent africain rejette l’entité chimérique et bat en brèche les manœuvres futiles et désespérées des séparatistes armés à Tindouf et de leurs commanditaires.
Elle a, en outre, noté que ce soutien international croissant est une reconnaissance sans détour des droits historiques légitimes du Royaume sur l’ensemble de son territoire.
De son côté, le maire de la ville de Dakhla, Erragheb Hormatollah a mis en exergue le climat de démocratie et la dynamique de développement tous azimuts en cours dans les provinces du Sud, notant que les représentants légitimes de ces provinces marocaines sont issus d’élections libres et transparentes.
Ce statut ne peut être revendiqué par les pétitionnaires de la milice séparatiste du polisario "qui sont à la solde du pays hôte", l’Algérie, a-t-il lancé devant les membres de la 4è Commission de l'AG de l'ONU.
En tant que maire de la ville de Dakhla, “élu démocratiquement par des Sahraouis authentiques”, M. Hormatollah a affirmé que le mouvement séparatiste armé “ne représente ni moi, ni les électeurs qui m’ont élu", ajoutant que les vrais représentants des Sahraouis sont ceux élus dans la transparence par la vraie population du Sahara.
Pour sa part, Nabroha Duihi, actrice associative, a indiqué que le Maroc, conscient des manœuvres insidieuses des ennemis de son intégrité territoriale et désireux de mettre fin à ce différend régional, a pris l’initiative en ouvrant devant la communauté internationale l'issue d'une solution politique réaliste où il n'y a ni vainqueur, ni vaincu, et ce à travers le plan d’autonomie.
“Si cette initiative a été saluée par l'ensemble de la communauté internationale, elle a, par contre, suscité tant de désarroi parmi les adversaires de notre pays qui cherchent plutôt à imposer, par la force, la supercherie et le chantage, une entité bidon pour mettre la main sur le territoire du Sahara marocain afin d'en faire une fenêtre sur l'Atlantique”, a-t-elle affirmé.