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Le SDJ, affilié à la FDT a, en effet, raflé 150 des 200 sièges de délégués, soit un taux de 75,50%, alors que le syndicat du PJD n’a obtenu que 23 sièges, soit 13%.
Dans plusieurs villes comme Tanger, Meknès, Tétouan, Essaouira, le SDJ a même obtenu 100% des sièges, et il ne lui restait que trois voix pour réaliser le même score à Casablanca.
Depuis sa nomination à la tête du ministère de la Justice et des Libertés, le Pjdiste Mustapha Ramid a fait des mains et des pieds pour éradiquer le Syndicat démocratique de la justice (SDJ) qui est, comme chacun le sait, le syndicat majoritaire du secteur. Il avait également tout fait, mais en vain, pour renforcer le syndicat adossé à son parti politique.
Pour réaliser son vœu, il a pris plusieurs initiatives de nature à fragiliser le SDJ. Notamment des mesures de répression à l’encontre des dirigeants Sdjistes qui assument des responsabilités au sein des tribunaux du Royaume. Ce fut le cas, par exemple, pour Makram Aouad, membre du Conseil national du SDJ, qui a été démis de son poste de chef du secrétariat-greffe de Ben Ahmed pour des raisons syndicales, pour Taoufik Borch, membre du Conseil national du SDJ et du Conseil national de la FDT, ou encore pour Fakhreddine Benhaddou, secrétaire général adjoint du Syndicat qui a été démis, en 2013, de ses fonctions de responsable du secrétariat-greffe du tribunal de première instance de Ksar El Kébir. La raison : ce dernier a pris part à un mouvement de protestation contre le ministre du PJD venu inaugurer le nouveau siège du tribunal en question. Le ministre a aussi usé de la répression pour mâter les fonctionnaires qui ont participé à la grève initiée par le SDJ, et ce en procédant à des ponctions illégales sur leurs salaires. Mais malgré toutes ces mesures, le projet diabolique de Ramid est tombé à l’eau comme en ont attesté les résultats des dernières élections professionnelles.
A signaler, par ailleurs, que d’autres syndicats sectoriels affiliés à la Fédération démocratique du travail ont réalisé d’excellents résultats lors du scrutin du 3 juin.
Le Syndicat démocratique de la culture a ainsi remporté 73 sièges sur les 80 mis en lice, soit un taux supérieur à 96 %.
Idem pour le Syndicat démocratique de l’artisanat qui a remporté 42 des 54 sièges à pourvoir et le Syndicat démocratique de l’emploi qui a décroché 13 des 14 sièges de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP).
Selon les premiers résultats partiels rendus publics hier, le Syndicat national de la santé publique s’est classé à la première place dans les centres hospitalo- universitaires nationaux en occupant haut la main 34 sièges. Il a également remporté 85 sièges au niveau des administrations centrale et régionales.
Pour sa part, le Syndicat démocratique de l’agriculture a occupé le milieu du tableau. Il s’est classé 3ème sur les six syndicats participants.