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Il reste néanmoins à se poser les lancinantes questions auxquelles ledit département n’apportera pas de réponse avec la diligence qui sied à la circonstance. Le Parquet s’est-il saisi du dossier, pour diligenter l’enquête et convoquer qui il veut, fût-il simple appariteur ou ministre ? Qui portera la responsabilité politique de ce qui est advenu ? L’indécrottable technocrate qu’est Rachid Belmokhtar est-il habilité à l’assumer ? En paiera-t-il le prix devant les urnes ? En aura-t-il à répondre face à nous autres, électeurs devant l’Eternel ou seulement devant le chef du gouvernement et, accessoirement, les élus de la Nation? La Constitution de 2011 a-t-elle prévu un tel imbroglio en liant la responsabilité à la reddition des comptes ?
De fait si imbroglio il y a, il ne peut être imputable qu’au seul chef d’orchestre de ce gouvernement constitué de bric et de broc pour gérer bon an mal an les affaires publiques. Les dispositions de la Loi suprême sont claires : c’est Abdelilah Benkirane qui a proposé à S.M le Roi les membres de l’Exécutif que le chef d’Etat a nommés et que le Parlement a investis et il toute latitude pour demander au Souverain de mettre fin aux fonctions de l’un ou de plusieurs d’entre eux. Ce qui le rend directement responsable de ce qui est advenu lors de la première session du bac. Il l’est d’abord par le fait qu’il ait choisi un SAP pour présider aux destinées d’un ministère aussi névralgique. Il l’est aussi parce que ce technocrate ne pourra rendre compte de ses actes qu’au plan pénal et jamais politique.
Gageons néanmoins que ce dernier n’aura jamais l’élégance de demander pardon pour le tort qu’il a causé aux élèves, à leurs parents et à la réputation d’un examen et d’un diplôme nationaux, ni pour l’erreur qu’il a commise en dirigeant ses foudres vengeresses sur des élèves présumés tricheurs sans avoir préalablement pris les mesures idoines pour les prémunir contre les méfaits des fraudeurs qui semblent tapis au sein de son propre département.
Gageons aussi que Benkirane n’aura jamais le courage de nous regarder droit dans les yeux pour nous dire qu’il assume comme il se doit la responsabilité politique d’un tel scandale puisque son ministre de l’Education ne peut le faire pour la simple raison qu’il n’est encarté dans aucune des formations politiques formant la coalition gouvernementale, qu’il n’assume aucun mandat électoral et qu’il ne laissera peut-être jamais les urnes décider de son avenir.