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Malgré des effets secondaires brefs comme de la fatigue et des migraines observées, ce vaccin a été bien toléré, précisent les auteurs de cette étude clinique.
Un autre essai de phase 2 est en cours sur deux sites aux Etats-Unis pour évaluer l'efficacité du vaccin parmi une population de personnes droguées. Les résultats seront connus en 2016.
Il s'agit du premier vaccin contre l'hépatite C à faire l'objet d'un essai clinique de phase 2.
"L'ampleur des réponses immunitaires observées chez les volontaires sains est sans précédent pour un vaccin contre l'hépatite C", a souligné le professeur Ellie Barnes du département de médecine d'Oxford au Royaume-Uni, le principal chercheur pour cet essai clinique.
Les résultats de cette recherche à laquelle participent des médecins de la firme de biotechnologie italienne Okairos, filiale de GSK, et de l'Université Stanford en Californie, paraissent dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine.
On estime qu'environ 180 millions de personnes dans le monde sont infectées par le virus responsable de l'hépatite C, une maladie hépatique chronique, principale cause de la cirrhose et de cancer du foie qui provoquent près de 500.000 morts chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé.
Les chercheurs ont expliqué que lors de l'infection initiale, une personne sur quatre est naturellement capable d'éliminer le virus, qui peut rester dans l'organisme de nombreuses années.
Cela suggère que le corps peut de lui-même développer une réponse immunitaire contre cette infection.
Ce vaccin est donc conçu pour provoquer une forte réaction des lymphocytes T contre le virus de l'hépatite C alors que ces cellules du système immunitaire jouent un rôle clé chez les personnes capables d'elles-même de détruire cet agent viral.
Ce vaccin est basé sur la même technologie génique utilisée par GSK pour développer un vaccin contre le virus Ebola, qui fait l'objet actuellement de plusieurs essais cliniques de phase 1.
Un cocktail révolutionnaire d'antiviraux appelé Harvoni, développé par le groupe américain de biotechnologies Gilead Sciences et récemment approuvé par les Agences américaine et européenne des médicaments, permet de guérir jusqu'à 99% des malades.
Mais son coût prohibitif de 94.500 dollars pour un traitement de douze semaines le met hors de portée des pays en développement où l'on trouve le plus grand nombre de personnes infectées par le virus de l'hépatite C. Un vaccin y permettrait une prévention efficace.