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Son intervention donnée au nom du Bureau politique à l’ouverture de cette rencontre qui a eu pour thème «La participation politique des femmes, prélude à la modernité et à la démocratie», a été l’occasion pour le président de la Commission administrative de s’interroger sur l’équilibre des pouvoirs et la crédibilité des institutions notamment du Parlement. L’opinion publique a pu suivre le mois dernier l’une des pires séances de la Chambre des représentants consacrée au passage mensuel de Benkirane devant les députés au cours de laquelle il s’en est pris aux partis de l’opposition.
Quant à la seconde grave erreur du gouvernement avancée par Habib El Malki, elle porte sur sa conception rétrograde et dévalorisante de la femme. Cette vision incite l’ensemble des composantes de la société marocaine dont le mouvement féminin à assumer leurs grandes responsabilités pour faire face à ces pratiques machistes, et ce pour faire triompher la cause féminine et les valeurs de dignité, de liberté et d’égalité.
Le double discours de Benkirane qui porte plusieurs casquettes à la fois, celle de chef du gouvernement, de secrétaire général du parti à la tête de l’Exécutif, et parfois celle de prêcheur, est la troisième bévue soulignée par le président de la Commission administrative.
Ainsi, il ne peut en aucun cas œuvrer dans le cadre de la Constitution 2011 en portant ces trois casquettes, a-t-il fait savoir avant de qualifier cet état d’hypocrisie politique et d’anarchie préméditée visant à porter atteinte à l’image du pays tant au niveau national qu’international.
La quatrième faute monumentale commise par le gouvernement réside dans la fuite en avant de Benkirane qui esquive tout dialogue politique, car il ne croit pas aux vertus de ce processus, a tenu à souligner Habib El Malki. Et de poursuivre que le fait que le chef du gouvernement n’a jamais songé à organiser une séance formelle de concertation avec les partis de l’opposition est la preuve de sa volonté à fermer la porte du dialogue pour des raisons plus personnelles que politiques.
Ce refus de dialogue ne concerne pas uniquement l’opposition, mais aussi les centrales syndicales les plus représentatives qui ont été amenées à adopter différentes formes de protestation au point de s’abstenir de prendre part aux défilés du 1er Mai.
S’agissant de la cinquième grosse erreur commise par le gouvernement, Habib El Malki a tenu à préciser qu’elle est relative au peu d’intérêt accordé par l’Exécutif à la première cause des Marocains, à savoir l’intégrité territoriale du pays. Dans ce cadre, il a rappelé les différentes initiatives prises par Abderrahmane El Youssoufi lorsqu’il était à la tête du gouvernement d’alternance, ce qui a conduit nombre de pays à retirer leur reconnaissance du Polisario.