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Le blocage qui s’est poursuivi jusqu’à une heure avancée de la nuit de dimanche à lundi, a été organisé après que les jeunes gens n’ont obtenu aucune réponse à leurs revendications qu’ils estiment légitimes et pour lesquelles ils n’ont reçu, jusqu’à présent que des promesses jamais tenues.
En l’occasion, les protestataires ont rendu public un communiqué dans lequel ils ont détaillé les points essentiels de leurs revendications, à savoir la libération de tous ceux qui ont été arrêtés par les autorités algériennes et dont les véhicules avaient été saisis. Ils demandent, également, que les autorités algériennes tiennent compte des documents officiels émis par les soi-disant «autorités sahraouies», documents que personne ne reconnaît, y compris les autorités algériennes elles-mêmes.
Les protestataires revendiquent des solutions globales aux nombreux problèmes auxquels sont confrontées les populations des camps.
Notons que cette vague de protestations coïncide avec la visite de travail qu’effectue dans les camps Suzanne Macloir depuis samedi en tant qu’envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU. Les protestataires dont le nombre ne cesse d’augmenter, malgré la violence des interventions de la milice du Polisario, ont exprimé leur intention de poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs revendications.
Il convient de rappeler que l’année 2015 a très mal commencé pour le chef du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz et ses proches collaborateurs, aussi bien dans les camps de Tindouf qu’au niveau international.
Dans les camps, la situation ne cesse de s’embraser avec la multiplication des manifestations et de la grogne que les habitants ne cachent plus comme avant.
A titre de rappel, le 3 avril dernier, le chef du Polisario s’est rendu dans le camp d’Esmara pour présider l’ouverture du soi-disant «7ème Congrès de l’Union de la femme sahraouie», mais lorsqu’il est monté à la tribune, en présence d’activistes algériens et espagnols, il a été violemment pris à partie par de jeunes Sahraouis déchaînés contre la direction du Polisario.
Il n’a dû son salut qu’aux milices armées présentes sur les lieux. Et la situation n’a fait qu’empirer pour lui depuis lors. En effet, la contestation ne cesse de secouer les camps de Tindouf, à telle enseigne que le Mouvement des jeunes pour le changement a appelé dernièrement les populations des camps de Tindouf à se soulever contre la direction du Polisario. Il les a ainsi exhortées à organiser une insurrection et des sit-in pour contraindre la clique aux commandes à décamper tout en dénonçant la gabegie et l’incapacité des séparatistes et de leurs séides algériens à redresser la situation laissant les populations assoiffées et affamées se débattre dans des problèmes insurmontables.