-
Racisme structurel et institutionnel: Une discrimination silencieuse mais omniprésente que subissent les Marocains et autres groupes racialisés en Europe
-
Amina Bouayach : Le Maroc, un acteur majeur dans le domaine des droits de l’Homme au niveau continental
-
El Hassan Daki : Les droits de l’Homme et la prévention de la torture, une priorité première de la politique pénale
-
Une délégation de Sénateurs américains reçue par le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
-
Nasser Bourita s’entretient avec une délégation sud-africaine de l'ANC et des Sénateurs américains
En effet, après son écrasante victoire lors des récentes élections des commissions paritaires où il a raflé 150 sur 200 sièges, soit un taux de 75%, le Syndicat démocratique de la justice (SDJ affilié à la FDT) entamera, au cours de la semaine prochaine, un nouveau mouvement de protestation contre le ministre de la Justice et des Libertés.
Selon Charifi Alaoui, membre du bureau national du SDJ, les fonctionnaires de la justice observeront des sit-in le mardi 23 juin courant pour protester contre le fait que Mustapha Ramid bloque tout dialogue avec ce syndicat, le plus représentatif, depuis son arrivée au ministère en 2012.
Les fonctionnaires s’insurgent également contre la nouvelle démarche du ministère en matière de redéploiement des fonctionnaires. En lançant cette opération, il a prétexté un déficit de ressources humaines dans plusieurs régions, alors que le SDJ a tiré la sonnette d’alarme considérant que cette opération pourrait servir d’arme contre les militants syndicalistes.
A noter que ledit syndicat avait observé deux sit-in dans tous les tribunaux du Royaume, mercredi 6 et jeudi 7 mai 2015 et une grève nationale dans le secteur mercredi 13 du même mois. Il avait également pris part à la marche organisée samedi 16 mai par la FDT pour protester essentiellement contre «les abus de Ramid».
Grèves dans plusieurs secteurs
Par ailleurs, la Fédération nationale des travailleurs de l’énergie a observé hier une grève générale en organisant des sit-in dans les provinces et les villes du Royaume.
Ce mouvement de protestation visait essentiellement « à geler le projet de privatisation de la distribution d’électricité dans la région de Casablanca à la Lydec et à diligenter une enquête sur les vraies raisons invoquées pour conclure un tel accord et sur la méthodologie adoptée dans ce sens », a expliqué un communiqué de presse de la FNTE qui devait tenir hier une conférence de presse à Casablanca pour jeter toute la lumière sur ce projet.
A titre de rappel, ladite fédération avait organisé une grève nationale en mai dernier, en espérant que «le gouvernement avait compris ces mouvements de protestation et prévalant l’intérêt de cette institution nationale et les intérêts des citoyens et des travailleurs, mais quelques fonctionnaires du ministère de l’Intérieur aspirent toujours à une époque révolue et continuent de pratiquer la méthode de pression et d’intimidation à l’encontre des salariés et des cadres du secteur pour faire passer ce marché», a souligné la même source. Et de préciser que «les représentants des ministères des Finances et de l’Intérieur ont dévoilé leurs intentions en annonçant que les acquis des personnels de l’Office peuvent être revus notamment en matière de retraite et de statuts».
Pour sa part, la Fédération nationale de la santé a appelé à l'observation de deux sit-in, les 17 et 24 juin à Casablanca dans le cadre des revendications relatives à l'adhésion immédiate à la Caisse marocaine des retraites (CMR) et la Commission administrative de la Fédération nationale des travailleurs et fonctionnaires des collectivités locales a décidé d’observer une grève nationale de 24 heures le lundi 29 juin courant pour protester contre l’absence de dialogue avec le ministère de l’Intérieur.