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Contraints à fermer leurs établissements classés à vocation touristique suite au communiqué du ministère de l’Intérieur du 16 mars 2020, les restaurateurs représentés la FNR, appuyée par six associations régionales et provinciales, mettent en relief les difficultés actuelles et futures, sans précédent, auxquelles se trouve confronté leur métier.
Réitérant leur engagement en faveur des mesures prises par le gouvernement, sur Hautes instructions de S.M le Roi Mohammed VI, les restaurateurs affirment que leur activité au timbre convivial reste la plus impactée dans le tissu économique national.
Soucieux d’assurer la survie de leurs entreprises, les restaurateurs s’interrogent sur le sort de centaines de milliers d’emplois assurés par ce secteur en perte d’activité.
A cet effet, la Fédération nationale des restaurateurs, considérant le report des échéances des crédits et des charges sociales et fiscales insuffisant pour préserver les emplois, sollicite la prise de mesures financières, sociales et fiscales en soutien aux centaines de TPME faisant face à une imminente faillite.
Annulation des charges sociales pour l’année 2020, prolongement de l’indemnité de chômage temporaire jusqu’au 31 décembre 2020, en prévoyant la possibilité d’une mise en chômage technique (15% de l’effectif au maximum) à l’issue du confinement, calcul de certaines taxes au prorata de l’activité 2020 et réduction de la TVA à 5 % au lieu de 10% à partir de 2021. Telles sont quelques-unes des mesures proposées par la Fédération nationale des restaurateurs.
La FNR, qui a saisi en copie le chef du gouvernement, le ministre de l’Intérieur , et le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, propose aussi l’annulation de la taxe d’occupation temporelle de l’espace public afin de permettre une reprise dans le respect des normes de distanciation sociale, de l’IS pour le secteur de la restauration en 2020 et de l’IR pour les restaurateurs forfaitaires en 2020. En plus du report des échéances des crédits pour 12 mois supplémentaires sans frais et de l’exonération de la TVA sur les loyers et les contrats de location gérance en 2020.
Il est à souligner que toutes les doléances de la Fédération sont soutenues par les associations des restaurateurs d’Essaouira, de Marrakech-Safi, de Rabat et régions, de Casablanca, de Fès-Meknès et de Souss-Massa.
« Personne ne peut prétendre disposer actuellement d’une visibilité sur la situation du secteur du tourisme après le confinement. Il est clair que le déconfinement ne signifie pas une reprise d’activité, je dirais même que cela sera beaucoup plus difficile », avait déclaré à « Libé » la présidente de l’Association des restaurateurs à Essaouira, Leila Boudad, rappelant qu’Essaouira vit principalement de ce secteur et tant que les vols sont bloqués, la situation sera difficile pour l’activité touristique.
Dans sa déclaration, elle avait également confié que « la situation de nos employés après juin 2020 nous préoccupe : y aura-t-il d’autres mesures pour nous aider à garder nos salariés sachant que nous devons faire face à d’autres charges ? Pour être réaliste, je dirais que nous avons un long chemin à parcourir car fin juin ne sera pour nous que le début d’une bataille pour la survie de nos business ».