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Baisse de l’indice des prix des actifs immobiliers au deuxième trimestre 2024
En 2019, les importations ont atteint 491 MMDH, précise l'ADII dans son rapport d'activité au titre de l'exercice 2019, expliquant que cette évolution est attribuable principalement à la progression des importations des biens d’équipement de 5,5%, l’augmentation de 4,3% des importations de produits finis de consommation ainsi qu’à la hausse des achats de demi-produits de 4,5% et l’accroissement des importations des produits alimentaires +4,4%.
Le rythme d’accroissement des importations a nettement ralenti par rapport à 2018 où les importations avaient augmenté de 10% par rapport à 2017, et ce suite à la baisse de la facture énergétique de 7,2% et au recul des importations de produits bruts de 10%, ajoute la même source.
S’agissant des exportations, l’ADII souligne qu’elles s’élèvent à 282 MMDH et enregistrent une hausse de 2,4%, signalant que la croissance des exportations a été divisée par quatre, d’une année a l’autre, et affiche le niveau le plus bas de ces six dernières années, rapporte la MAP.
Cette évolution s’explique principalement par la baisse des exportations des phosphates et dérivés. En revanche, les secteurs automobile, agricole, agro-alimentaire et aéronautique affichent une bonne performance.
Par groupement d’utilisation, le rapport souligne qu’à l’import, les achats en biens d’équipement occupent le premier poste des importations avec une part de 26% du total des importations en 2019, tandis que la part des approvisionnements en produits énergétiques a reculé de 1 point et représente 16% du total des importations, contre 17% en 2018.
La facture énergétique a affiché, quant à elle, une baisse de 7,2% en raison essentiellement du recul des approvisionnements de gas-oils et fuel-oils (-6,7%) et des cours moyens du pétrole à l’international de 10% et de la diminution des importations de l’énergie électrique de 93,5%.A l’export, le secteur automobile est en tête des exportations de l’année 2019, en contribuant à hauteur de 27,3%, suivi des livraisons agricoles et agro-alimentaires avec une part de 21,6% et des ventes de phosphates et dérivés avec une part de 17,4%. Le secteur automobile affiche une hausse de 6,6% tiré par la progression du segment du câblage (+8,9%) malgré la légère baisse du segment de la construction (-1,3%).
Par famille de régimes douaniers, les importations simples affichent une stagnation et représentent, en 2019, 66% du total des importations contre 67% en 2018, fait savoir le rapport, notant que les importations en Admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA) enregistrent une légère diminution de 1% et contribuent à hauteur de 25% au total des importations en 2019.
La reprise de l'activité économique permettrait aux entreprises de maintenir leurs marchés et leurs sources d'approvisionnement, a souligné la professeure universitaire et l'experte en économie, finance et entrepreneuriat, Mariam Cherqaoui.
Le redémarrage de l'activité économique le plus vite possible permettra aux entreprises à la fois de maintenir leurs marchés, de continuer les commandes passées avant la crise sanitaire et d'éviter une rupture dans les relations commerciales avec leurs partenaires tout en gardant les mêmes clients et fournisseurs, a indiqué Mme Cherqaoui dans une déclaration à la MAP.
Concernant les catégories les plus fragiles, à l'instar des TPE, la reprise de l'activité économique leur permettra de limiter tout risque de défaillance ou de faillite avec moins de problèmes de trésorerie, a-t-elle soutenu.
Mme Cherqaoui a, en outre, souligné l'importance de la reprise précoce de l'activité économique, dans la mesure où les entreprises seront capables de poursuivre leur activité d'une manière normale. Revenant sur les risques liés à l'arrêt de l'activité économique dans le pays, Mme Cherqaoui a rappelé que cela génère des coûts pour l'Etat, notamment en termes de collecte d’impôts.
Label'Vie réalise une émission obligataire
de 600 MDH par placement privé
La société Label'Vie a annoncé avoir réalisé une émission obligataire ordinaire par placement privé pour un montant global de 600 millions de dirhams (MDH) auprès d'investisseurs qualifiés.
L'opération a été structurée autour de trois tranches, indique le spécialiste de la grande distribution dans un communiqué, faisant savoir qu'il s'agit d'une tranche A à taux révisable, négociable de gré à gré et remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans. L'opération porte également sur une tranche B à taux fixe, négociable de gré à gré et remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans, poursuit la même source. Il s'agit aussi d'une tranche C à taux fixe amortissable, négociable de gré à gré et remboursable par amortissements annuels linéaires sur une durée de 7 ans, selon la même source. L'objectif de cette émission obligataire est de permettre à la société Label’Vie S.A d’optimiser le coût du financement, de financer son plan de développement et de diversifier ses sources de financement, souligne le communiqué.