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"A mesure que les capacités de l'Iran en matière de cyber-attaque se transforment, la probabilité d'une attaque qui aurait un impact dans le monde réel, à un niveau national ou mondial, augmente très rapidement", met en garde Cylance.
Selon son rapport, l'opération "Cleaver" menée depuis deux ans par des hackers basés à Téhéran leur a déjà permis de conduire une "importante campagne d'infiltration et de surveillance" dans une longue liste de pays qui compte également Israël, l'Arabie Saoudite, l'Allemagne ou l'Inde.
Leurs attaques ont ciblé les gouvernements mais également les entreprises du secteur militaire ou pétrolier ainsi que des infrastructures stratégiques (aéroports, hôpitaux...), énumère la société qui affirme avoir des "preuves" que la sécurité aérienne a été par exemple particulièrement "compromise" en Corée du Sud et au Pakistan.
"Les capacités techniques de l'opération Cleaver évoluent plus vite que toutes les précédentes tentatives iraniennes", assure Cylance, selon qui cette offensive répond aux cyber-attaques subies par Téhéran en provenance d'Israël ou des Etats-Unis et visant son programme nucléaire controversé.
L'attaque du virus informatique "Stuxnet", qui avait frappé l'Iran vers 2010-2011, aurait ainsi "ouvert les yeux" des autorités de Téhéran en révélant leur vulnérabilité et les a conduits à "contre-attaquer" en lançant l'opération "Cleaver", explique le rapport, selon qui le soutien du régime à cette offensive ne fait aucun doute.
Plusieurs grandes entreprises américaines, dont Apple ou la banque JPMorgan ont récemment été victimes de cyber-attaques dont l'origine n'a pas été formellement identifiée, suscitant des mises en garde croissantes des autorités.