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L'armée ukrainienne a fait état de 49 attaques par les séparatistes pro-russes sur ses positions au cours des dernières 24 heures. Les rebelles ont eu recours aux roquettes, à l'artillerie et aux véhicules blindés pour ces attaques.
"Le nombre d'attaques montre que les terroristes ne veulent pas faire taire complètement leurs armes", a commenté un porte-parole militaire, Anatoli Stekmakh.
Il a fait état de bombardements dans le secteur de Marioupol, une zone contrôlée pour l'essentiel par les forces gouvernementales sur la mer d'Azov et dont Kiev craint qu'elle ne devienne le centre de la prochaine offensive des rebelles après la prise de Debaltseve mercredi.
Les rebelles ont pour leur part accusé les forces gouvernementales d'avoir commis des attaques, notamment une sur les quartiers résidentiels de leur fief de Donetsk. Une femme a été tuée dans ce bombardement jeudi, selon le service de presse séparatiste DAN.
Les combats les plus féroces depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu dimanche ont eu lieu dans et autour de Debaltseve, noeud ferroviaire stratégique entre les bastions séparatistes de Donetsk et Louhansk, avant le retrait des forces ukrainiennes mercredi.
Un journaliste de Reuters a vu un char avec l'inscription "Bon loup" tirer vendredi matin d'un barrage séparatiste devant Vouhlehirsk, ville de la ligne de front proche de Debaltseve, ce qui montre que les combats n'ont pas totalement cessé dans le secteur.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Allemagne, de la France, de la Russie et de l'Ukraine se sont mis d'accord par téléphone jeudi de faire un nouvel effort pour faire respecter le cessez-le-feu conclu le 12 février dans la capitale biélorusse.
Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays doivent se rencontrer la semaine prochaine pour discuter de la situation dans l'est de l'Ukraine.