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El Hassan Daki : Les droits de l’Homme et la prévention de la torture, une priorité première de la politique pénale
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Une délégation de Sénateurs américains reçue par le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
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Nasser Bourita s’entretient avec une délégation sud-africaine de l'ANC et des Sénateurs américains
En tout cas, il vient d’adresser une invitation à qui de droit pour la reprise dudit dialogue. Il n’en reste pas moins qu’il y a d’ores et déjà pour la réunion qu’il prévoit pour le mercredi 17 juin anguille sous roche. L’ordre du jour qu’il a lui-même arrêté comprend deux points pas un de plus.
Contacté par Libération, le secrétaire général de la Fédération démocratique du travail, Abdelhamid Fatihi, a déclaré que la Centrale est pour tout dialogue sérieux et responsable et des négociations fructueuses. Le dialogue social avec le gouvernement doit porter sur l’ensemble des points du cahier revendicatif qui ne peuvent être divisés ni segmentés.
Pour ce qui est du premier point inscrit à l’ordre du jour, à savoir le bilan du pseudo-dialogue dans les secteurs public et privé, Abdelhamid Fathi a tenu à préciser qu’aucune revendication n’a été satisfaite par ce gouvernement. Pis encore, même les acquis accumulés ces dernières années ont été tout bonnement liquidés.
Concernant la réforme de la Caisse marocaine des retraites (CMR) , chargée de la gestion des pensions civiles, le secrétaire général de la FDT a fait savoir que la Centrale est prête à discuter de cette question combien importante pour des milliers de Marocains, sans pour autant occulter les autres régimes de retraite. Il est nécessaire de procéder à une réforme globale de l’ensemble des Caisses comme cela a été bien noté aussi par la Cours des comptes et le Conseil économique, social et environnemental, a-t-il poursuivi.
Outre l’amélioration de la situation des salariés et des fonctionnaires pour leur permettre de mener une vie digne et de pouvoir faire face au renchérissement du coût de la vie, la liste des revendications de la FDT et les autres centrales syndicales comprend, entre autres, le respect des libertés syndicales et la mise en œuvre du reliquat de l’Accord du 26 avril 2011.
Depuis son investiture, le gouvernement Benkirane est parvenu à vider le dialogue social de sa substance pourtant institutionnalisé depuis 1996 et les réunions tripartites (gouvernement, syndicats, patronat) qui ont été périodiques (sessions de septembre et d’avril).
A rappeler que l’UMT, la FDT, la CDT et l’UGTM ont boycotté les festivités du 1er Mai, en signe de protestation contre la politique antisociale du gouvernement Benkirane qui fait fi des revendications légitimes de la classe ouvrière. Cette décision qui a été prise par lesdites centrales à la veille de la Fête du travail a été qualifiée d’historique et de première dans les annales du mouvement syndical au Maroc.