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Il a également demandé à la Commission européenne « de fournir des éclaircissements sur les mesures prises en réponse aux conclusions de ce rapport de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLF) relatif aux détournements », la pressant de veiller à ce que les responsables algériens et ceux du Polisario incriminés par ledit rapport « n'aient plus accès à l'aide financée par les contribuables européens ». Une résolution qui conforte l'Association des contribuables d'Europe (Taxpayers Association of Europe) qui n’a pas cessé d’appeler l'Union européenne à s'assurer que l'aide humanitaire, accordée aux populations des camps de Tindouf et financée par le contribuable européen, ne fasse plus l'objet de détournements. D’autant que ces aides se chiffrent à des millions d’euros. En fait, le rapport de l’OLAF a révélé que le montant des aides humanitaires destinées aux populations de Tindouf détournées par des responsables algériens et polisariens dépasserait les 105 millions d'euros.
Mais, il n’y a pas que l’aide humanitaire qui pose problème pour les parlementaires européens. Ces derniers s’inquiètent aussi de l'absence d'un recensement de la population des camps de Tindouf, « pendant une période aussi prolongée ». Une situation qualifiée d’anormale et unique dans les annales du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies. Depuis plus de 30 ans, le Front Polisario et l'Algérie refusent catégoriquement de donner suite aux sollicitations du HCR et de procéder au recensement des populations dans les conditions d'impartialité requises et en conformité avec les obligations statutaires prescrites.
Pis, non contente de conditionner tout recensement au règlement de la question du Sahara, l’Algérie n’a pas hésité à surévaluer le nombre de résidents de ces camps en avançant le chiffre de 200.000 personnes afin de doper le volume d’aide humanitaire.
Or, une étude scientifique financée par l’OLAF en 2005 ne rapporte l’existence que 90.000 habitants dans les camps, soit au moins 65.000 réfugiés fictifs qui ont reçu de l’aide européenne pendant tout ce temps, aide qui était bien sûr détournée. La supercherie a pu être maintenue, car les autorités algériennes ont bloqué toutes les demandes de recensement officiel des camps de Tindouf, en les refusant au HCR, et depuis 2013 au Conseil de sécurité.
Une attitude qu’Omar Hilale, ambassadeur du Maroc à l'ONU, a assimilée à une violation flagrante du droit international humanitaire, plus particulièrement de la Convention de 1951 de Genève, et de son protocole afférent à l'enregistrement.
En effet, le recensement des réfugiés est une obligation statutaire du HCR. C’est au pays d'accueil qu'il incombe au premier chef de préserver le caractère civil et humanitaire de l'asile, de veiller à ce que le caractère civil et humanitaire des camps des réfugiés ne soit pas compromis par la présence ou les activités d'éléments armés, de veiller à ce que les camps ne soient pas utilisés à des fins incompatibles avec leur caractère civil.