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Interrogé par une chaîne de télévision hollandaise, Abdeslam Seddiki, ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, a déclaré que les autorités marocaines ne sont pas égotistes et qu’elles prennent en compte les intérêts des Pays-Bas, mais elles demandent que ces derniers prennent en considération ceux du Maroc. Il a également précisé que la baisse des allocations pour les ayants droit marocains résidant aux Pays-Bas est une question sensible pour le Maroc qui n’est pas prêt à céder un iota des acquis de ses ressortissants qui font partie de leurs droits fondamentaux et qu’il s’agit des allocations auxquelles ils ont cotisé.
« Le gouvernement néerlandais ne veut pas non plus céder. Pour lui, cette question est sensible et éminemment politique », a précisé une source du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration lors d’une journée d’étude tenue dernièrement à Rabat avant d’ajouter : «Heureusement que le Maroc est en position de force vu que les Pays-Bas sont en négociations avec le Maroc concernant la vente d’armes, de bateaux … sans oublier la coopération en matière de lutte contre le terrorisme ». Même son de cloche de la part d’une autre source du département de l'Emploi et des Affaires sociales. « On n’a jamais été dans une position de faiblesse vis-à-vis des délégations néerlandaises. Que ce soit aux Pays-Bas ou au Maroc, notre position a été ferme dès le début puisque la Hollande a rompu l’accord de manière unilatérale et sans prendre la peine de nous consulter au préalable », a-t-elle révélé.
Des propos confirmés par des sources néerlandises. Une source du secrétariat d’Etat à la Sécurité et à la Justice a révélé dernièrement que les autorités de Rabat ont pris une série de mesures en représailles à la rupture par le gouvernement hollandais de l'accord de sécurité sociale avec le Maroc. Rabat a réagi en mettant fin aux accords afférents à l'échange d'informations sur les criminels, l’échange de détenus et la réadmission des Marocains arrêtés en situation irrégulière.
Pourtant, cette position de force affichée par le Maroc dans ses négociations avec les Pays-Bas n’est pas présente dans toutes les négociations relatives aux accords de sécurité sociale. Dans certains pays, les pourparlers sont âpres et difficiles à mener. Tel est le cas avec l’Italie qui refuse de mettre en œuvre l’accord de protection sociale vu son coût jugé exorbitant ou avec les pays du Golfe qui refusent catégoriquement de signer des accords de protection pour les MRE sans parler de certains pays dont les Parlements refusent toujours la ratification des accords déjà signés avec le Royaume.