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Après celui du 24 février dernier, c’est donc le second débrayage que le SDJ affilié à la FDT organise depuis le début de cette année.
Malgré les ponctions sur les salaires des grévistes auxquelles le gouvernement recourt en l’absence de toute base juridique qui les légitimerait, les fonctionnaires du secteur vont massivement prendre part à ce mouvement de protestation contre les abus du ministre de la Justice et des Libertés.
Par ailleurs et suite à l’appel à protestation lancé par le bureau national du SDJ, la section locale d’Essaouira a tenu deux sit-in les 6 et 7 mai 2015 devant le siège provisoire du tribunal de première instance.
Ces sit-in se sont distingués par une grande solidarité avec le chef du service de greffier limogé par Mustapha Ramid sous prétexte qu’il n’avait pas assuré la tenue des audiences du 24 février 2015 qui avait coïncidé avec une grève de 24 h initiée par le SDJ.
Les protestataires ont vivement condamné la décision du ministre qu’ils ont qualifiée d’abusive et d’infondée.
«Mustapha Ramid se venge du SDJ en ciblant les greffiers, militantes et militants surtout. Est-ce qu’il incombe au chef du service de greffier de retenir les grévistes contre leur gré? A-t-il droit de les obliger à travailler un jour de grève pour assurer la tenue des audiences? Le ministre de la Justice peut-il prendre pareille décision? C’est un argument infondé qui confirme le caractère de ce limogeage qui a ciblé un fonctionnaire intègre », s’indigne un protestataire lors du sit-in d’Essaouira.
Participantes et participants ont scandé des slogans dénonçant l’offensive de Ramid qui s’en prend aux militantes et militants du SDJ. Ils ont, par ailleurs, appelé à protéger les fonctionnaires de la justice contre les actes d’agression et d’humiliation, l’annulation des décisions ministérielles démesurées et le respect des libertés syndicales.
Le bureau local du SDJ a appelé les greffiers à rester mobilisés pour le débrayage prévu ce 13 mai 2015.
A noter que le ministre de la Justice et des Libertés a limogé, pour des raisons syndicales, Taoufik Borch, membre du Conseil national du SDJ et membre du Conseil national de la FDT.
Mustapha Ramid avait également pris des mesures répressives à l’encontre des fonctionnaires du secteur.
Il avait, entre autres, sanctionné en 2013 Fakhreddine Benhaddou, secrétaire général adjoint du SDJ et l’a démis de sa fonction de responsable du secrétariat greffe du tribunal de première instance de Ksar Kébir, parce qu’il avait pris part à un mouvement de protestation contre ce même Ramid venu inaugurer le nouveau siège dudit tribunal.