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Selon le ministre, une amélioration a été, ainsi, enregistrée au niveau des secteurs qui ont connu des difficultés au premier semestre, notamment les industries extractives, le BTP et la pêche.
Dans la foulée, il a relevé que le redressement pendant la période précitée a été conforté, entre autres, par le bon comportement des nouveaux métiers qui ont connu un net progrès grâce à la hausse des exportations du secteur automobile de 31,3%, de l'électronique de 22,2% et de l'aéronautique de 3,7%. «Ce sont là de bonnes nouvelles pour notre économie certes, mais il ne faut pas oublier que les Marocains ne sont pas encore sortis de l’ornière eu égard à la situation actuelle avec un taux de chômage élevé et des prix de carburant montant en flèche continuellement….Et avec le PLF 2015 qui nourrit de grandes ambitions, l’on se demande comment le Maroc pourra-t-il assurer?», tonne un économiste de la place avant d’ajouter que des lacunes restent à combler avant d’atteindre les hypothèses dudit projet. Pour rappel, le PLF 2015 table, au final, sur un taux de croissance de 4,4%, aspire à ramener le déficit budgétaire à 4,3% du produit intérieur brut (PIB) et à réduire le déficit de la balance des paiements à 6 % et à augmenter de 9 % l'effort d'investissement pour s'établir à 54 MMDH. Il prévoit aussi, outre la création de 22.510 postes budgétaires, plusieurs orientations dont un taux de change moyen de 8,6 DH/dollar et un cours moyen de pétrole de 103 dollars le baril.
Pavé dans la mare, si l’heure est à l’optimisme pour le responsable marocain, d’autres économistes ne partagent pas cette position. Ces derniers précisent, en effet, que même si cette tendance a été appuyée par notamment une hausse de 2% des arrivées touristiques et des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE), en plus du taux de couverture des importations par les exportations qui a atteint 62,5 % à fin septembre 2014 contre 58,5 % à la même période de l'année 2013, rien ne laisse présager que la donne persistera.
Quoi qu’il en soit, M. Boussaid a déclaré que pour financer l'investissement et les programmes économiques et sociaux, ayant un impact direct sur le niveau de vie les citoyens, il est primordial d’activer des réformes de la Caisse de compensation et du régime fiscal. Dans ce sens, il affirme que le gouvernement est déterminé à poursuivre l'application du système d'indexation des produits pétroliers liquides et à entamer la réforme du soutien des produits alimentaires.
«La réforme fiscale bénéficiera de la même importance à travers la poursuite de la mise en œuvre des recommandations des Assises fiscales tenues en avril 2013, notamment en ce qui concerne la réforme de la TVA, par le biais de l'application progressive de deux tarifs de cette taxe, la poursuite du traitement des dettes fiscales accumulées au profit des entreprises, et ce en parallèle avec les mesures portant sur l'élargissement de l'assiette, la réalisation de la justice fiscale et la simplification des procédures», a-t-il indiqué tout en ajoutant, dans le même registre, que la réforme de la loi organique relative à la loi de Finances permettra d'améliorer l'efficience et la transparence des dépenses publiques à travers le recours à de nouveaux outils pour la gestion du budget de l'Etat. En termes plus simples, la hausse de la TVA que le ministre a défendue bec et ongles devant les élus de la Nation ne manquera pas d’impacter lourdement un panier de la ménagère qui ressemble déjà à une portion congrue tellement il a été taraudé par les nombreuses augmentations des prix opérées depuis l’arrivée aux commandes du gouvernement Benkirane.
Le PLF 2015, rappelle-t-on, repose sur des piliers fondamentaux, à savoir la relance de l'économie nationale, l'amélioration de la compétitivité, la promotion de l'investissement privé et le soutien à l'entreprise, la réduction des disparités sociales et spatiales, la poursuite de l'appui aux programmes sociaux et la promotion de l'emploi…