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Portant sur "la dimension du genre dans l'usage des médicaments sur ordonnance en Europe et dans la région méditerranéenne", cette étude qui a analysé les données fournies par dix-sept pays, dont le Maroc, révèle que la consommation de médicaments délivrés sur ordonnance est "nettement plus élevée chez les femmes de tous les groupes d'âge et à toutes les époques".
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une étude exhaustive des populations qui font un usage non médical de médicaments délivrés sur ordonnance, elle est la toute première à mettre l'accent sur la différence entre hommes et femmes en matière d'automédication.
L'analyse des données fournies au niveau des 17 pays montre une "différence importante entre les hommes et les femmes en ce qui concerne l'usage non médical de médicaments délivrés sur ordonnance", selon le Professeur Marilyn Clark de l'Université de Malte, coordinatrice du projet de recherche financé par le gouvernement italien et dirigé par Elisabetta Simeoni, rapporteur de la commission du Conseil de l'Europe pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Selon l'étude, la consommation de médicaments délivrés sur ordonnance est plus élevée chez les femmes que chez les hommes dans la population générale et cette consommation augmente avec l'âge : la trentaine représente une période à risque "plus probable". Elle indique que les traumatismes et les violences peuvent être des facteurs à l'origine de l'automédication chez les femmes.
L'étude montre aussi que les "filles ont tendance à recourir plus que les garçons à l'usage non médical de médicaments délivrés sur ordonnance" et "la source la plus courante de médicaments délivrés sur ordonnance est un médecin, mais la source suivante est un(e) ami(e) ou un(e) proche" indiquant une relative facilité d'acquisition.
Selon l'étude, les pays participants n'ont pas tous un système permettant d'enregistrer le nombre de prescriptions de substances psychotropes. Bien que la plupart des pays prennent en considération l'usage non médical des médicaments délivrés sur ordonnance dans leur politique nationale en matière de drogues et de médicaments, l'étude note l'absence, aussi bien en Europe que dans les autres pays, d'une surveillance uniformisée de leur usage.