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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Elu en janvier à la tête de la Coalition nationale syrienne, l'opposition en exil, il a rencontré jeudi matin le président français François Hollande.
Après quatre années de guerre sanglante, plus de 210.000 morts, et des tentatives de négociations qui ont toutes échoué, l'opposition dite "modérée", affaiblie et divisée, cherche à se restructurer et relancer un processus pour aboutir à une transition politique en Syrie.
Il a réitéré que toute négociation devrait être basée sur les principes de Genève, un accord agréé en 2012 par la communauté internationale mais jamais appliqué: mise en place d'un gouvernement transitoire ayant les pleins pouvoirs exécutifs et regroupant des éléments du régime et de l'opposition.
La Coalition nationale syrienne, reconnue par l'Occident comme interlocuteur légitime, a souvent été accusée d'être éloignée de la réalité du conflit syrien, et a été largement éclipsée sur le terrain par la montée en puissance des jihadistes du groupe Etat islamique.
Fin février, des discussions se sont tenues en France entre la Coalition et le Comité de Coordination nationale pour les forces du changement démocratique (CCND), opposition de l'intérieur, tolérée par le régime de Damas. Ces formations sont parvenues pour la première fois à un accord sur l'ébauche d'une feuille de route pour mettre fin au conflit qui entre dans sa cinquième année.
Khoja a en outre, rencontré mercredi à Paris l'envoyé spécial de l'ONU Staffan de Mistura, qui tente depuis des mois d'arracher un "gel" des combats à Alep, la deuxième ville syrienne. Khoja a également critiqué la passivité internationale face au drame syrien.
Sur le terrain à Alep de violents combats opposaient jeudi l'armée syrienne aux rebelles au lendemain d'une attaque spectaculaire de ces derniers contre le siège des services de renseignements de l'air, dans l'ouest de la ville qui a fait 20 morts chez les forces gouvernementales et 14 parmi eux.
Ancien poumon économique de la Syrie, la ville septentrionale d'Alep est entrée dans le conflit à l'été 2012 et est depuis divisée entre zones contrôlées par les rebelles à l'est et celles du régime à l'ouest.