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Le texte adopté est très clair : la situation des réfugiés dans les camps de Tindouf n'a que trop duré; les personnes incriminées dans ces détournements doivent être exclus du circuit de l'aide humanitaire et la Commission européenne doit améliorer ses contrôles pour que l'aide humanitaire bénéficie aux réfugiés et non à certains membres des autorités gestionnaires du camp.
Il n'a pas été question de supprimer ni de diminuer l'aide dans les camps de Tindouf, mais il convient de connaître au mieux le nombre de réfugiés afin d'adapter notre aide. Il faut d'autant plus noter que ces estimations de la Commission datent désormais de plus de 8 ans. Il était très important que le Parlement européen ne considère pas cette affaire comme résolue. C'est chose faite : une majorité de députés européens a soutenu la position du groupe d'amitié Union européenne-Maroc qui s'était fortement mobilisé sur la question.
La situation à Tindouf crée aujourd'hui la désespérance et le ressentiment des jeunes dans ces camps, des jeunes qui constituent par la suite le terreau fertile de l'extrémisme du fait de la proximité d'AQMI et du groupe terroriste de Mokhtar Belmokhtar dans la région.
C'est pour cette raison que le Parlement européen doit peser de tout son poids politique en faveur d'un recensement et d'une solution politique et durable au Sahara occidental. C'est ce que le groupe d'amitié Union européenne-Maroc s'attelle à construire pierre après pierre.”