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"L'objectif n'est pas d'obtenir n'importe quel accord, c'est d'obtenir le bon accord, capable de résister à un examen minutieux" par la communauté internationale, a déclaré à la presse M. Kerry au terme de trois jours de discussions à Montreux en Suisse avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif.
Pour sa part, Zarif, cité par l'agence de presse iranienne Isna, a invité "les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis (à) choisir entre un accord nucléaire et la poursuite des sanctions."
Auparavant, il avait fait état à la télévision iranienne de "progrès" sur l'usine d'enrichissement de Fordo, deuxième plus grand site d'enrichissement d'uranium de l'Iran et "sur la recherche et le développement" dans le domaine nucléaire.
"Nous n'allons pas être distraits par des facteurs externes et politiques, nous allons continuer à être guidés par nos experts, nos scientifiques, nos intérêts nationaux et ceux de nos partenaires et alliés", a également indiqué Zarif dans une sorte de réponse aux critiques exprimées mardi à Washington par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Sans accord, l'Iran aura la capacité d'aller de l'avant avec son programme nucléaire, nous en sommes sûrs", a ajouté Kerry, qui s'est ensuite rendu en Arabie Saoudite.
A Ryad, il rencontrera les chefs de la diplomatie des pays du Conseil de coopération du Golfe ainsi que le nouveau roi saoudien Salman pour les rassurer. Car le rapprochement entre Washington et Téhéran, après plus de 30 ans de confrontation, inquiète Israël mais aussi les alliés des Américains dans le Golfe, craignant l'expansionnisme iranien.
Samedi Kerry est attendu à Paris pour y rencontrer ses homologues britannique, français et allemand. Les prochains entretiens bilatéraux entre Américains et Iraniens auront lieu le 15 mars, "probablement à Genève".
Ces pourparlers doivent déboucher sur un règlement politique d'ici au 31 mars, puis à un texte technique complet d'ici au 30 juin/1er juillet, garantissant la nature pacifique et uniquement civile du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales.
Les directeurs politiques des grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) et de la République islamique devaient se retrouver, eux, hier à Montreux pour faire le point sur ces trois jours de négociations.