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Une première victoire en MotoGP et déjà un destin de champion du monde pour Fabio Quartararo? En triomphant dimanche au Grand Prix d'Espagne, le jeune Français affiche clairement ses ambitions alors qu'il ne court dans la catégorie reine que depuis seulement un an.
A 21 ans, le Niçois marche sur les traces du septuple champion du monde italien Valentino Rossi, qu'il remplacera l'an prochain au sein de l'écurie d'usine Yamaha, ou encore de l'Espagnol Marc Marquez, couronné six fois en MotoGP depuis 2013.
Sur sa moto de l'écurie satellite Yamaha-SRT, il se montre déjà au niveau des meilleurs pilotes des écuries officielles et a totalement éclipsé la légende Rossi, aujourd'hui deux fois plus âgé que lui mais qui court toujours.
Dimanche, c'est Marquez, 27 ans, qui a mordu la poussière en essayant de le rattraper sur le circuit de Jerez où se disputait la 1ère manche du championnat du monde 2020.
Cinquième du classement des pilotes l'an dernier et "rookie of the year" (révélation de l'année), le Français en a pris la tête dimanche et espère bien la conserver jusqu'à la fin d'une saison qui risque toutefois d'être tronquée par l'épidémie de coronavirus.
Sa victoire est la première d'un Français depuis 1999 et seulement la 4ème pour un pilote français au plus haut niveau du sport motocycliste.
Lorsque Régis Laconi avait gagné en septembre 1999, Fabio n'avait même pas six mois et c'est très ému qu'il a écouté dimanche la Marseillaise jouée enfin à nouveau pour une victoire tricolore.
Dès son arrivée en MotoGP, Fabio s'est attiré la sympathie du public mais aussi de ses rivaux.
Il est certes surnommé "El Diablo" (le diable) et l'affiche sur le postérieur de sa combinaison de cuir, mais c'est plutôt d'un bon petit diable qu'il s'agit. Souriant, blagueur et modeste, le jeune homme s'est vite fait respecter l'an dernier à coups de pole positions (six) et de podiums (cinq deuxièmes places et deux troisièmes places).
Après s'être battu avec le Français pendant tout le Grand Prix de Thaïlande début octobre, avant de le passer dans le dernier tour, Marquez lui-même ne s'y est pas trompé: "Fabio devient à chaque fois plus fort et il sera un sérieux rival pour le championnat l'an prochain", avait-il estimé.
Extatique sur la ligne d'arrivée à Jerez, Fabio s'est laissé aller à proférer une grossièreté --en anglais-- trahissant qu'il n'est encore qu'un tout jeune homme à peine sorti de l'adolescence et dont le grand "pote" sur les circuits est l'Australien Jack Miller, célèbre pour ses frasques.
Lorsqu'il est arrivé dans la catégorie ultime, peu croyaient pourtant à une telle progression météorique.
Après avoir explosé alors qu'il était encore adolescent dans le très relevé championnat d'Espagne, Quartararo a connu des saisons difficiles en Moto3 et Moto2, les échelons menant au MotoGP. Il n'a ainsi remporté qu'une seule victoire en Moto2 au GP de Catalogne en 2018, alors que Marquez a lui été champion du monde dans cette catégorie en 2012, à 19 ans.
Mais Wilco Zeelenberg, le patron de l'écurie malaisienne Yamaha-SRT, satellite de celle d'usine, a jugé que le style et la morphologie du pilote français (1m77), se prêteraient davantage à la puissance et au poids plus élevés des MotoGP. Et il a jeté son dévolu sur Fabio pour les débuts de l'équipe dans la catégorie reine l'an dernier.
La suite lui a amplement donné raison: le novice s'est vite révélé tout aussi rapide --sinon plus-- que les pilotes d'usine Valentino Rossi et Maverick Vinales.
Il manifeste surtout une surprenante maturité qui lui permet de trouver dans le dernier tour d'une séance de qualifications le centième qui lui permettra d'être le plus rapide et de résister sans chuter pendant toute une course aux assauts de Marquez.
Une force que Johann Zarco, l'autre Français aligné en MotoGP, attribue à son parcours en dents de scie dans les catégories inférieures.
"Dès 15 ans, il a tout explosé. A 16-17 ans, il n'a plus rien fait. A 18-19 ans, il a repris du niveau et, à 20 ans, cela explose à nouveau de folie", souligne celui qui a été lui-même deux fois champion du monde Moto2 et court aujourd'hui en MotoGP. Il est venu le féliciter en conférence de presse.
A 21 ans, le Niçois marche sur les traces du septuple champion du monde italien Valentino Rossi, qu'il remplacera l'an prochain au sein de l'écurie d'usine Yamaha, ou encore de l'Espagnol Marc Marquez, couronné six fois en MotoGP depuis 2013.
Sur sa moto de l'écurie satellite Yamaha-SRT, il se montre déjà au niveau des meilleurs pilotes des écuries officielles et a totalement éclipsé la légende Rossi, aujourd'hui deux fois plus âgé que lui mais qui court toujours.
Dimanche, c'est Marquez, 27 ans, qui a mordu la poussière en essayant de le rattraper sur le circuit de Jerez où se disputait la 1ère manche du championnat du monde 2020.
Cinquième du classement des pilotes l'an dernier et "rookie of the year" (révélation de l'année), le Français en a pris la tête dimanche et espère bien la conserver jusqu'à la fin d'une saison qui risque toutefois d'être tronquée par l'épidémie de coronavirus.
Sa victoire est la première d'un Français depuis 1999 et seulement la 4ème pour un pilote français au plus haut niveau du sport motocycliste.
Lorsque Régis Laconi avait gagné en septembre 1999, Fabio n'avait même pas six mois et c'est très ému qu'il a écouté dimanche la Marseillaise jouée enfin à nouveau pour une victoire tricolore.
Dès son arrivée en MotoGP, Fabio s'est attiré la sympathie du public mais aussi de ses rivaux.
Il est certes surnommé "El Diablo" (le diable) et l'affiche sur le postérieur de sa combinaison de cuir, mais c'est plutôt d'un bon petit diable qu'il s'agit. Souriant, blagueur et modeste, le jeune homme s'est vite fait respecter l'an dernier à coups de pole positions (six) et de podiums (cinq deuxièmes places et deux troisièmes places).
Après s'être battu avec le Français pendant tout le Grand Prix de Thaïlande début octobre, avant de le passer dans le dernier tour, Marquez lui-même ne s'y est pas trompé: "Fabio devient à chaque fois plus fort et il sera un sérieux rival pour le championnat l'an prochain", avait-il estimé.
Extatique sur la ligne d'arrivée à Jerez, Fabio s'est laissé aller à proférer une grossièreté --en anglais-- trahissant qu'il n'est encore qu'un tout jeune homme à peine sorti de l'adolescence et dont le grand "pote" sur les circuits est l'Australien Jack Miller, célèbre pour ses frasques.
Lorsqu'il est arrivé dans la catégorie ultime, peu croyaient pourtant à une telle progression météorique.
Après avoir explosé alors qu'il était encore adolescent dans le très relevé championnat d'Espagne, Quartararo a connu des saisons difficiles en Moto3 et Moto2, les échelons menant au MotoGP. Il n'a ainsi remporté qu'une seule victoire en Moto2 au GP de Catalogne en 2018, alors que Marquez a lui été champion du monde dans cette catégorie en 2012, à 19 ans.
Mais Wilco Zeelenberg, le patron de l'écurie malaisienne Yamaha-SRT, satellite de celle d'usine, a jugé que le style et la morphologie du pilote français (1m77), se prêteraient davantage à la puissance et au poids plus élevés des MotoGP. Et il a jeté son dévolu sur Fabio pour les débuts de l'équipe dans la catégorie reine l'an dernier.
La suite lui a amplement donné raison: le novice s'est vite révélé tout aussi rapide --sinon plus-- que les pilotes d'usine Valentino Rossi et Maverick Vinales.
Il manifeste surtout une surprenante maturité qui lui permet de trouver dans le dernier tour d'une séance de qualifications le centième qui lui permettra d'être le plus rapide et de résister sans chuter pendant toute une course aux assauts de Marquez.
Une force que Johann Zarco, l'autre Français aligné en MotoGP, attribue à son parcours en dents de scie dans les catégories inférieures.
"Dès 15 ans, il a tout explosé. A 16-17 ans, il n'a plus rien fait. A 18-19 ans, il a repris du niveau et, à 20 ans, cela explose à nouveau de folie", souligne celui qui a été lui-même deux fois champion du monde Moto2 et court aujourd'hui en MotoGP. Il est venu le féliciter en conférence de presse.