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D’après Hassan El Amari, spécialiste des questions migratoires et de l’asile et militant des droits de l’Homme, Rabat pourrait répondre favorablement à cette demande à condition que « sa souveraineté soit respectée, et que les bases soient mises sous le contrôle de l’administration marocaine ».
Pour le moment, ni le Maroc ni la Tunsie ne se sont encore prononcés officiellement alors que l’Algérie a opposé une fin de non- recevoir à la requête européenne.
« Il y a quelques jours, les autorités algériennes ont rejeté une pétition de l’Union européenne pour construire sur son territoire une base aérienne de drones en vue de contrôler les mouvements des trafiquants de l’immigration clandestine », a assuré, à ce propos, une source diplomatique algérienne à l’agence de presse turque.
La même source qui a requis l’anonymat a ajouté que « l’Union européenne a fait la même proposition au Maroc et à la Tunisie pour contrôler le mouvement des embarcations transportant les migrants irréguliers ou de la drogue vers la France, l’Italie ou l’Espagne ».
Le diplomate algérien a souligné que les études techniques réalisées par l’Union européenne considèrent que les meilleures zones pour l’installation de telles bases se trouveraient en Algérie, en Tunisie et à Malte.
« Les pays européens ont demandé aux pays du Maghreb plus de coopération pour lutter contre l’immigration irrégulière », a ajouté la même source. Les villes maghrébines concernées par cette proposition sont Aïn Temouchent en Algérie, Médenine en Tunisie et Al Hoceïma au Maroc.
Le diplomate algérien n’a pas précisé les raisons du refus par son pays de la demande européenne, mais un journal s’en est chargé. « Pour l’Algérie, la solution du problème de l’immigration clandestine ne relève pas d’une fiction technique mais d’une solution politique à la crise libyenne, et ces drones ne pourront que constituer un danger stratégique pour le pays : l’espionnage ! », a argumenté le quotidien national « Réflexion » sur son portail.