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A l'occasion de ce mois de Ramadan estival, marqué par des températures relativement élevées, des nuits courtes, des journées longues ou encore un sommeil "perturbé", il s'agit en effet d'adapter son planning, au travail comme ailleurs, pour un jeûne sain et une rentabilité et une efficacité à la normale.
Or, selon des enquêtes officielles, les activités économiques sont notablement impactées par l'avènement du mois sacré et les employés et fonctionnaires adoptent une conduite plutôt différente des jours de travail normal, rapporte la MAP.
D'après une étude menée par le Haut-commissariat au plan (HCP) sur "Le calendrier au Maroc : quelles spécificités pour quels effets ?", le Ramadan, un des événements calendaires les plus célèbres, est un mois où sont bouleversés drastiquement les comportements des agents économiques.
"La productivité du travail se trouve amoindrie, ne serait-ce que par suite à la réduction réglementaire des horaires", a relevé cette étude. Concilier travail et jeûne serait-il donc une simple épreuve?
Selon Ilham, fonctionnaire de 29 ans, "travailler ne rime pas avec le jeûne", c'est pour cela qu'elle s'est accoutumée depuis qu'elle a accédé au monde du travail à prendre un congé pendant le mois de Ramadan, pour se consacrer pleinement à "ce mois exceptionnel de l'année".
"Je ne peux allier les deux, alors j'aménage mon emploi du temps et je fais en sorte de prendre mon congé pendant le mois de Ramadan, pour m'y consacrer pleinement", explique à la MAP la jeune fonctionnaire, qui s'estime d'ailleurs moins rentable pendant ce mois que durant le reste de l'année.
Mahmoud, 36 ans, responsable technique dans une entreprise de télé-conseil assure, quant à lui, que "le rendement reste normal durant le Ramadan", précisant toutefois que cela dépendrait de la nature de l'activité.
"Nous avons décidé d'adapter notre planning en fonction des aléas de ce mois. Nous avons un système de pause de 15 min à accorder à chaque agent après trois heures de travail", explique-t-il.
Ce même mois permet à Yahya, un jeune téléconseiller de 22 ans qui travaille à mi-temps dans un centre d'appels à Salé, tout en effectuant un stage en parallèle ailleurs, de mieux s'organiser et accomplir son travail avec autant de zèle.
"Je finis mon stage à 15h pour me retrouver une heure après dans mon boulot", explique Yahya, qui s'estime heureux de pouvoir rompre le jeûne en famille pendant ces premiers jours de Ramadan, même avec un léger retard, car ne rentrant chez lui qu'à 20H00.
"Je me sens bien. Bosser pendant Ramadan me permet de mieux répartir ma journée, pour me consacrer le soir à mes exercices de sport ou mes balades avec les amis", s'enthousiasme-t-il, disant parier sur un régime alimentaire équilibré pour rester en forme toute la journée et accomplir de la manière la plus normale son travail, un acte de foi qui lui est tout aussi "sacré" de par la place de choix qu'il occupe dans l'islam.