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"Le Maroc est un pays qui représente une passerelle entre les continents, les civilisations et les cultures, et aussi entre le passé et l'avenir", a souligné le président de la Clinton Global Initiative (CGI) à l'ouverture des travaux de celle-ci.
M. Clinton a salué l'engament du Maroc en faveur des droits humains et son adhésion aux efforts de maintien de la stabilité et de la paix dans le monde, tout en se félicitant des liens d'amitié entre le Maroc et les Etats-Unis, ainsi que des rapports distingués liant la Famille Royale et la famille Clinton.
Revenant sur les actions de CGI, M. Clinton a souligné l'importance de créer des synergies entre les décideurs politiques, le secteur privé et les ONG dans les pays de la région MENA, qui ont connu, durant ces dernières années, une forte croissance ayant permis d'améliorer le niveau de vie de millions de personnes et de les sortir de la pauvreté.
Il a soutenu que cette région, forte de ses ressources naturelles et de son potentiel humain, a besoin de mettre à profit ses atouts pour s'inscrire dans une trajectoire de développement qui soit au service de l'Homme, rappelant à cet effet un ensemble d'actions initiées par CGI dans nombre de pays africains, notamment au Kenya et au Liberia.
L'objectif de CGI est d'amener les gens, à la faveur de partenariats fructueux, à travailler ensemble et à respecter leurs différences, a-t-il relevé, émettant l'espoir de voir les participants à cette édition partir avec un sens d'engagement renouvelé pour un avenir partagé.
De son côté, Phuti Mahanyele, directrice générale de Shanduka Group, a noté que la révolution numérique contribue grandement à mobiliser les ressources favorables au développement et à rapprocher les peuples, permettant par là même aux jeunes du continent africain de transcender les difficultés auxquelles ils sont confrontés et d'éviter les périls de s'embarquer dans l'immigration clandestine. Elle a soutenu que l'Afrique, dotée d'énormes potentialités, a besoin d'initiatives créatrices et innovantes en termes de qualification de la jeunesse et de mise à niveau des campagnes, ainsi que de programmes concrets dans le domaine de l'enseignement, un secteur vital appelé à se développer pour assurer une vie digne aux futures générations.
Pour sa part, l'artiste britannique d'origine somalienne, K'Naan Warsame, a plaidé pour la création de nouveaux mécanismes destinés à renforcer le sens d'attachement des gens à leurs identités culturelles, estimant qu'"il nous appartient de semer les graines d'espoir auprès des jeunes générations pour les inciter à rester attachées à leurs origines et à contribuer au développement local, au lieu de céder à la tentation de s'embarquer dans les pateras de la mort et de la migration clandestine vers les pays du Nord".
Nezha Hayat, membre du directoire de la Société Générale-Maroc, s'est, pour sa part, attardée sur les progrès réalisés par la femme marocaine dans les différents domaines professionnels, ce qui lui a permis de s'arroger une place de choix sur l'échiquier social en raison de sa contribution substantielle au développement durable.
A ce propos, elle a signalé que la femme marocaine a investi de nombreux secteurs d'activité où elle a fait ses preuves et montré sa compétence, notant que l'élection d'une femme à la tête de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), en la personne de Miriem Bensalah-Chaqroun, illustre le statut particulier de la femme marocaine.
L'homme d'affaires africain de renom Ibrahim Mohamed a, de son côté, mis l'accent sur le dynamisme de la société civile en Afrique qui, en tant qu'acteur activement engagé dans le processus du développement global, joue désormais un rôle prépondérant dans la création de nombreux projets innovants au service des populations, quoique à des degrés variables.
Evoquant le rôle de premier plan qui revient aux NTIC dans le développement, il a indiqué que "ce dont nous avons besoin en Afrique, aujourd'hui, c'est de construire ensemble notre avenir partagé et résolument orienté vers l'intégration économique et la mobilité des biens et des personnes pour venir à bout des disparités sociales et contenir le chômage, l'exclusion et la précarité".