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Ils ont appelé au "retrait des armes lourdes" mais aussi au retrait des "mortiers, armes lourdes d'un calibre inférieur à 100mm ainsi que de tous les types de chars".
Les résultats de la rencontre de Berlin seront largement discutés lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 mardi soir et mercredi à Lübeck (nord de l'Allemagne), alors que les tensions sur le terrain ont gagné en intensité ces derniers jours.
Dimanche soir et lundi matin, un journaliste de l'AFP à Donetsk a entendu des tirs intenses. Selon le porte-parole militaire ukrainien, Olexandre Motouzianyk, un soldat ukrainien a été tué et six blessés en 24 heures. Les autorités séparatistes ont de leur côté fait état de quatre civils blessés dans la zone sous leur contrôle.
La mission de surveillance de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), présente dans la zone de conflit, a fait état "du renouvellement de combats intenses près de Donetsk et à Chirokiné", à 10 km du port stratégique de Marioupol, dernière grande ville dans la zone de conflit sous contrôle de Kiev. L'OSCE a "enregistré 1.166 explosions, provoquées principalement par des tirs d'artillerie et de mortier" près de Donetsk, où des combats faisaient rage avec notamment chars et artillerie lourde.
Les volontaires du groupe ultranationaliste Pravy Sektor ont de leur côté fait état sur les réseaux sociaux d'intenses combats à Piski, localité sous contrôle des forces ukrainiennes près des ruines de l'aéroport de Donetsk passé en janvier sous contrôle des rebelles. A Lougansk, la situation s'est aussi "largement détériorée", selon les autorités locales, fidèles à Kiev.
Selon l'OSCE, les armes utilisées par les "deux parties durant les affrontements" étaient d'un calibre supérieur à 100 mm. Or, selon les accords de Minsk 2, un retrait de ce type d'armes aurait dû être effectué le long de la ligne de front pour créer une zone tampon de 50 à 140 km. Le conflit ukrainien a fait plus de 6.000 morts en un an. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les rebelles prorusses de l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières, ce que la Russie nie farouchement.