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"Ramadi a été le témoin de violents combats la semaine passée" qui ont fait 30 morts et 100 blessés parmi les policiers, a déclaré le général Kadhim al-Fahdawi, responsable de la police d'Al-Anbar, la province dont la ville est le chef-lieu. Une grande partie de Ramadi, située à une centaine de km à l'ouest de Bagdad, reste aux mains de l'EI, qui contrôle totalement la ville de Fallouja, non loin de là.
Les jihadistes cherchent à y renforcer leur emprise tandis que les forces gouvernementales ont fait de la reconquête d'Al-Anbar leur priorité après la reprise de la ville de Tikrit, au nord de Bagdad, à la fin mars.
L'EI a revendiqué une attaque perpétrée samedi par trois kamikazes -un Français, un Belge et un Sénégalais- et qui a fait quatre morts du côté irakien du poste-frontière avec la Jordanie, dans la province d'Al-Anbar.
Deux hauts gradés de l'armée irakienne et onze soldats ont par ailleurs péri vendredi dans un attentat suicide et de violents combats à l'est de Ramadi, selon le ministre de la Défense Khalid al-Obeidi.
Ce dernier a démenti des informations selon lesquelles plus de 100 soldats avaient été tués au cours de ces combats. Les rumeurs sur ces pertes avaient déclenché un appel à manifester à Bagdad.