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Des participants à une table ronde organisée, jeudi à Marrakech, dans le cadre de la 3ème édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM), se sont penchés sur le rôle de la littérature féminine en tant que vecteur de transformation sociale.
Cette table ronde, intitulée "Quand l’imaginaire féminin redessine le monde", a rassemblé un parterre de personnalités éminentes des paysages intellectuel et politique, qui ont mis en lumière la richesse et la nécessité des récits féminins dans la construction d'un monde plus égalitaire.
Dans ce sens, l’ancienne ministre française et présidente de l'Association France Terre d'asile, Najat Vallaud-Belkacem, a mis en avant le rôle essentiel de l'éducation dans la transmission des récits féminins, soulignant l'importance d'offrir, à travers la littérature, des repères inspirants auxquels les jeunes filles peuvent s’identifier.
Elle a également indiqué qu’il est désormais crucial que les femmes retrouvent leur place au sein du patrimoine culturel, afin de rééquilibrer les récits et de permettre une représentation plus juste et inclusive.
Pour sa part, l'ancienne ministre française de la Justice, Christiane Taubira, qui fait partie des figures emblématiques du combat pour la justice et les libertés, a affirmé que la lecture a contribué amplement à forger son caractère et à favoriser son épanouissement.
"J'ai grandi dans le silence imposé aux femmes, mais aussi dans leur résistance silencieuse. La lecture était mon évasion, mon moyen de comprendre le monde et d'y répondre", a-t-elle confié au public.
La poétesse et romancière mauricienne, Ananda Devi, a, quant à elle, souligné l’importance de la littérature féminine, expliquant que durant son enfance, les récits étaient centrés sur les hommes, "tandis que les femmes étaient effacées".
La romancière s’assigne donc comme engagement de faire revivre l'héritage féminin à travers ses oeuvres où elle explore un nombre de sujets sociaux relatifs à la femme et son identité.
De son côté, le directeur du Centre d'études africaines à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), Ali Benmakhlouf, a fait remarquer que la pensée critique et l'interrogation des structures patriarcales sont essentielles pour faire évoluer les sociétés.
"La philosophie a longtemps été dominée par des figures masculines. Aujourd'hui, il est crucial d'y intégrer la parole féminine pour repenser nos concepts de justice, de liberté et d'égalité", a-t-il précisé.
Devenu un rendez-vous culturel incontournable, la 3ème édition du FLAM vise à contribuer au rayonnement culturel et artistique de l'Afrique tout en mettant en lumière la richesse de ses littératures et de ses arts.
Il cherche également à encourager la culture, promouvoir l'écriture et soutenir le développement économique et social à travers l'art.
Cette table ronde, intitulée "Quand l’imaginaire féminin redessine le monde", a rassemblé un parterre de personnalités éminentes des paysages intellectuel et politique, qui ont mis en lumière la richesse et la nécessité des récits féminins dans la construction d'un monde plus égalitaire.
Dans ce sens, l’ancienne ministre française et présidente de l'Association France Terre d'asile, Najat Vallaud-Belkacem, a mis en avant le rôle essentiel de l'éducation dans la transmission des récits féminins, soulignant l'importance d'offrir, à travers la littérature, des repères inspirants auxquels les jeunes filles peuvent s’identifier.
Elle a également indiqué qu’il est désormais crucial que les femmes retrouvent leur place au sein du patrimoine culturel, afin de rééquilibrer les récits et de permettre une représentation plus juste et inclusive.
Pour sa part, l'ancienne ministre française de la Justice, Christiane Taubira, qui fait partie des figures emblématiques du combat pour la justice et les libertés, a affirmé que la lecture a contribué amplement à forger son caractère et à favoriser son épanouissement.
"J'ai grandi dans le silence imposé aux femmes, mais aussi dans leur résistance silencieuse. La lecture était mon évasion, mon moyen de comprendre le monde et d'y répondre", a-t-elle confié au public.
La poétesse et romancière mauricienne, Ananda Devi, a, quant à elle, souligné l’importance de la littérature féminine, expliquant que durant son enfance, les récits étaient centrés sur les hommes, "tandis que les femmes étaient effacées".
La romancière s’assigne donc comme engagement de faire revivre l'héritage féminin à travers ses oeuvres où elle explore un nombre de sujets sociaux relatifs à la femme et son identité.
De son côté, le directeur du Centre d'études africaines à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), Ali Benmakhlouf, a fait remarquer que la pensée critique et l'interrogation des structures patriarcales sont essentielles pour faire évoluer les sociétés.
"La philosophie a longtemps été dominée par des figures masculines. Aujourd'hui, il est crucial d'y intégrer la parole féminine pour repenser nos concepts de justice, de liberté et d'égalité", a-t-il précisé.
Devenu un rendez-vous culturel incontournable, la 3ème édition du FLAM vise à contribuer au rayonnement culturel et artistique de l'Afrique tout en mettant en lumière la richesse de ses littératures et de ses arts.
Il cherche également à encourager la culture, promouvoir l'écriture et soutenir le développement économique et social à travers l'art.