Lancé avec éclat début mai à Marseille, le relais de la flamme olympique a depuis été éclipsé par les soubresauts politiques. Son passage à Paris dimanche, jour de la fête nationale, et lundi doit remettre la lumière sur les JO, à douze jours de la cérémonie d'ouverture.
Neuf ans après le lancement de sa candidature à l'organisation de ces Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), l'heure est venue.
A deux semaines d'une cérémonie d'ouverture hors stade inédite, sous forme de parade nautique sur la Seine, Paris va voir pendant deux jours la flamme olympique parcourir ses rues et éclairer ses monuments.
Panthéon, Notre-Dame, Bastille, Louvre, Centre Pompidou, Sacré-Coeur, Arc de Triomphe... Le passage de quelque 540 relayeurs devant les sites les plus connus de la capitale promet d'être grandiose.
Et gai, avec bal populaire, concerts, chorales et animations en tous genres.
Parmi les relayeurs, des inconnus et de nombreuses personnalités, dont la sprinteuse Marie-José Pérec, l'humoriste Jamel Debbouze, le rugbyman Gaël Fickou, le journaliste Thomas Sotto ou l'escrimeuse Laura Flessel.
La flamme devait débuter son parcours parisien dimanche lors du défilé militaire, escortée par les écuyers du Cadre noir de Saumur et portée par leur chef Thibaut Vallette, médaillé d'or à Rio en 2016. C'est ensuite le sélectionneur de l'équipe olympique de football Thierry Henry qui devait la faire sortir des Champs-Elysées.
Clou du spectacle: l'arrivée de la flamme dimanche soir à l'Hôtel de Ville devant être suivie du traditionnel feu d'artifice du 14-Juillet à la tour Eiffel.
Visible toute la nuit dans les salons dorés de l'Hôtel de Ville, la flamme repartira lundi pour une boucle dans Paris, cette fois dans les arrondissements extérieurs, du bois de Boulogne à Belleville.
A Montmartre, après le Sacré-Coeur, les danseuses du Moulin Rouge, qui a retrouvé ses ailes tombées en avril, la salueront d'un inévitable French Cancan.
Sur une demi-douzaine de sites difficiles d'accès, comme la Grande Mosquée, Roland-Garros, les Buttes Chaumont ou l'Insep, de petits convois de relayeurs s'extrairont de la foule.
De quoi oublier la situation politique du pays, qui a plongé les JO dans une zone d'incertitudes ?
Depuis son arrivée à Marseille le 8 mai, le parcours olympique a pourtant rencontré un franc succès en France, rassemblant quelque 5 millions de spectateurs, selon les organisateurs.
Mais la dissolution du 9 juin "a fait disparaître les JO dans l'actualité", résume David Roizen, expert des Jeux olympiques auprès de la Fondation Jean-Jaurès.
Pour Régis Juanico, ex-député PS spécialiste des questions de sport, "le mal est fait" car "l'acte de dissolution a contribué à éclipser et éteindre toute la montée en puissance médiatique des JO".
Si les résultats des législatives ont permis d'écarter le scénario du Rassemblement national à la tête du pays pour les Jeux, à l'"immense soulagement" de la maire PS Anne Hidalgo, "ce temps d'incertitude va se prolonger et la politique va être au premier rang médiatique devant les JO", estime l'élue.
Les tractations ont commencé en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, mais elles sont rendues difficiles par l'absence de majorité.
D'autres observateurs estiment au contraire que les JO peuvent servir d'échappatoire face à l'actualité politique pesante.
"Pour beaucoup de Français qui sont inquiets, qui ont été troublés, les Jeux seront une forme de pause, de divertissement, avant de reprendre les affaires sérieuses à la rentrée", assure Paul Dietschy, historien du sport à l'Université de Franche-Comté.
Neuf ans après le lancement de sa candidature à l'organisation de ces Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), l'heure est venue.
A deux semaines d'une cérémonie d'ouverture hors stade inédite, sous forme de parade nautique sur la Seine, Paris va voir pendant deux jours la flamme olympique parcourir ses rues et éclairer ses monuments.
Panthéon, Notre-Dame, Bastille, Louvre, Centre Pompidou, Sacré-Coeur, Arc de Triomphe... Le passage de quelque 540 relayeurs devant les sites les plus connus de la capitale promet d'être grandiose.
Et gai, avec bal populaire, concerts, chorales et animations en tous genres.
Parmi les relayeurs, des inconnus et de nombreuses personnalités, dont la sprinteuse Marie-José Pérec, l'humoriste Jamel Debbouze, le rugbyman Gaël Fickou, le journaliste Thomas Sotto ou l'escrimeuse Laura Flessel.
La flamme devait débuter son parcours parisien dimanche lors du défilé militaire, escortée par les écuyers du Cadre noir de Saumur et portée par leur chef Thibaut Vallette, médaillé d'or à Rio en 2016. C'est ensuite le sélectionneur de l'équipe olympique de football Thierry Henry qui devait la faire sortir des Champs-Elysées.
Clou du spectacle: l'arrivée de la flamme dimanche soir à l'Hôtel de Ville devant être suivie du traditionnel feu d'artifice du 14-Juillet à la tour Eiffel.
Visible toute la nuit dans les salons dorés de l'Hôtel de Ville, la flamme repartira lundi pour une boucle dans Paris, cette fois dans les arrondissements extérieurs, du bois de Boulogne à Belleville.
A Montmartre, après le Sacré-Coeur, les danseuses du Moulin Rouge, qui a retrouvé ses ailes tombées en avril, la salueront d'un inévitable French Cancan.
Sur une demi-douzaine de sites difficiles d'accès, comme la Grande Mosquée, Roland-Garros, les Buttes Chaumont ou l'Insep, de petits convois de relayeurs s'extrairont de la foule.
De quoi oublier la situation politique du pays, qui a plongé les JO dans une zone d'incertitudes ?
Depuis son arrivée à Marseille le 8 mai, le parcours olympique a pourtant rencontré un franc succès en France, rassemblant quelque 5 millions de spectateurs, selon les organisateurs.
Mais la dissolution du 9 juin "a fait disparaître les JO dans l'actualité", résume David Roizen, expert des Jeux olympiques auprès de la Fondation Jean-Jaurès.
Pour Régis Juanico, ex-député PS spécialiste des questions de sport, "le mal est fait" car "l'acte de dissolution a contribué à éclipser et éteindre toute la montée en puissance médiatique des JO".
Si les résultats des législatives ont permis d'écarter le scénario du Rassemblement national à la tête du pays pour les Jeux, à l'"immense soulagement" de la maire PS Anne Hidalgo, "ce temps d'incertitude va se prolonger et la politique va être au premier rang médiatique devant les JO", estime l'élue.
Les tractations ont commencé en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, mais elles sont rendues difficiles par l'absence de majorité.
D'autres observateurs estiment au contraire que les JO peuvent servir d'échappatoire face à l'actualité politique pesante.
"Pour beaucoup de Français qui sont inquiets, qui ont été troublés, les Jeux seront une forme de pause, de divertissement, avant de reprendre les affaires sérieuses à la rentrée", assure Paul Dietschy, historien du sport à l'Université de Franche-Comté.