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Chacun dans son style, les Parisiens Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia ont régalé le Parc des Princes de buts et de gestes sublimes, mercredi contre Aston Villa (3-1), permettant au PSG de forcer la décision contre une équipe bien regroupée.
Au point même d'éclipser Ousmane Dembélé, auteur d'une partition plus discrète, mais aussi d'une passe décisive lors du troisième but de Nuno Mendes.
Paris est mené 1-0 contre le cours du jeu depuis quatre minutes, quand Désiré Doué surgit pour relancer son équipe et apposer sa patte sur la rencontre. Et quelle patte !
Excentré sur la gauche de la surface, lui qui occupait jusque-là plutôt l'aile droite, Doué provoque et crochette pour se recentrer. Il décoche une frappe qui paraît d'abord lente au vu de ses standards habituels, lui qui a déjà mis quelques boulets de canon en lucarne depuis le début de la saison.
Très enroulé, légèrement lobé, le tir semble flotter pendant une éternité avant de retomber sur l'arrête inférieur de la barre puis dans le but. Surpris par la trajectoire, le gardien argentin Emiliano Martinez, bête noire des Bleus en finale du Mondial-2022, n'a même pas sauté.
"Je ne l'ai encore jamais affronté et l'objectif de tout le monde sera de lui marquer le plus de buts possible", avait crânement déclaré Doué mardi à propos du fantasque portier. Dans sa zone technique, Luis Enrique écarquille les yeux et secoue la main, impressionné.
Arrivé l'été dernier de Rennes, Désiré Doué, 19 ans, a d'abord patienté, le temps de prendre la mesure du jeu demandé, avant d'éblouir les supporters parisiens de gestes de classe mondiale réalisés parfois sous grosse pression. En étant titulaire régulier depuis quelques semaines seulement, Doué a déjà à son compteur 12 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues dont trois buts en Ligue des champions, compétition qu'il découvre cette saison.
Le jeu de l'attaquant, qui peut aussi jouer milieu de terrain, enflamme les foules, avec par exemple une roulette au milieu de terrain juste avant la pause. Mais il connaît aussi des ratés et imprécisions, des dribbles mal venus, et cela a encore été le cas mercredi soir, ce qui a parfois agacé Luis Enrique.
"J'en fais parfois un peu trop, mais j'essaie de garder ma personnalité", avait résumé l'intéressé. La conscience de sa marge de progression pourrait le mener loin: "Quand on joue, on sait qu'il y a des zones à respecter, des zones où on doit construire, lâcher le ballon, et d'autres où on a plus de liberté". Sa sortie à la 72e minute a été triomphale, avec un public qui scande son nom.
Autre ailier, autre artiste, le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia, plus expérimenté pour avoir joué la Ligue des champions avec Naples avant d'arriver cet hiver à 24 ans. Son chef d'œuvre n'en est pas moins impressionnant, après avoir déjà donné le tournis à Cash pendant toute la première mi-temps.
A la 49e minute, Paris ressort proprement le ballon pour une contre-attaque éclair mais il reste beaucoup à faire. "Kvaradonna" feinte, crochette, avant d'expédier une frappe puissante sous la barre. Là encore, "Dibu" Martinez ne peut qu'aller chercher le ballon au fond des filets.
Le Géorgien, lui, sprinte vers le poteau de corner, extatique, et s'effondre les bras en croix, purgeant sans doute aussi la frustration de son but refusé contre Liverpool dans le même stade, en huitième de finale.
Plus largement, celui qui a hérité du numéro 7 si emblématique de Kylian Mbappé a marqué le match par son volume de jeu, tant en attaque qu'à la récupération, avec une énergie de tous les diables. Luis Enrique l'avait d'ailleurs noté: "Sur l'aspect technique on le connaît bien, ce qui m'a surpris, c'est sa capacité d'adaptation sur le travail défensif, c'est le premier qui presse, qui revient en défense."
Après une période de rodage en janvier, Khivcha Kvaratskhelia a réussi l'exploit de se rendre déjà incontournable dans un effectif qui était déjà lancé à pleine vitesse.
Alors, quel but est le plus beau ? "C'est le mien", a souri Désiré Doué. "Celui de Kvara, sur son mauvais pied", a estimé Nuno Mendes. "Cela peut être n'importe qui, c'était incroyable", a considéré Vitinha.
Au point même d'éclipser Ousmane Dembélé, auteur d'une partition plus discrète, mais aussi d'une passe décisive lors du troisième but de Nuno Mendes.
Paris est mené 1-0 contre le cours du jeu depuis quatre minutes, quand Désiré Doué surgit pour relancer son équipe et apposer sa patte sur la rencontre. Et quelle patte !
Excentré sur la gauche de la surface, lui qui occupait jusque-là plutôt l'aile droite, Doué provoque et crochette pour se recentrer. Il décoche une frappe qui paraît d'abord lente au vu de ses standards habituels, lui qui a déjà mis quelques boulets de canon en lucarne depuis le début de la saison.
Très enroulé, légèrement lobé, le tir semble flotter pendant une éternité avant de retomber sur l'arrête inférieur de la barre puis dans le but. Surpris par la trajectoire, le gardien argentin Emiliano Martinez, bête noire des Bleus en finale du Mondial-2022, n'a même pas sauté.
"Je ne l'ai encore jamais affronté et l'objectif de tout le monde sera de lui marquer le plus de buts possible", avait crânement déclaré Doué mardi à propos du fantasque portier. Dans sa zone technique, Luis Enrique écarquille les yeux et secoue la main, impressionné.
Arrivé l'été dernier de Rennes, Désiré Doué, 19 ans, a d'abord patienté, le temps de prendre la mesure du jeu demandé, avant d'éblouir les supporters parisiens de gestes de classe mondiale réalisés parfois sous grosse pression. En étant titulaire régulier depuis quelques semaines seulement, Doué a déjà à son compteur 12 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues dont trois buts en Ligue des champions, compétition qu'il découvre cette saison.
Le jeu de l'attaquant, qui peut aussi jouer milieu de terrain, enflamme les foules, avec par exemple une roulette au milieu de terrain juste avant la pause. Mais il connaît aussi des ratés et imprécisions, des dribbles mal venus, et cela a encore été le cas mercredi soir, ce qui a parfois agacé Luis Enrique.
"J'en fais parfois un peu trop, mais j'essaie de garder ma personnalité", avait résumé l'intéressé. La conscience de sa marge de progression pourrait le mener loin: "Quand on joue, on sait qu'il y a des zones à respecter, des zones où on doit construire, lâcher le ballon, et d'autres où on a plus de liberté". Sa sortie à la 72e minute a été triomphale, avec un public qui scande son nom.
Autre ailier, autre artiste, le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia, plus expérimenté pour avoir joué la Ligue des champions avec Naples avant d'arriver cet hiver à 24 ans. Son chef d'œuvre n'en est pas moins impressionnant, après avoir déjà donné le tournis à Cash pendant toute la première mi-temps.
A la 49e minute, Paris ressort proprement le ballon pour une contre-attaque éclair mais il reste beaucoup à faire. "Kvaradonna" feinte, crochette, avant d'expédier une frappe puissante sous la barre. Là encore, "Dibu" Martinez ne peut qu'aller chercher le ballon au fond des filets.
Le Géorgien, lui, sprinte vers le poteau de corner, extatique, et s'effondre les bras en croix, purgeant sans doute aussi la frustration de son but refusé contre Liverpool dans le même stade, en huitième de finale.
Plus largement, celui qui a hérité du numéro 7 si emblématique de Kylian Mbappé a marqué le match par son volume de jeu, tant en attaque qu'à la récupération, avec une énergie de tous les diables. Luis Enrique l'avait d'ailleurs noté: "Sur l'aspect technique on le connaît bien, ce qui m'a surpris, c'est sa capacité d'adaptation sur le travail défensif, c'est le premier qui presse, qui revient en défense."
Après une période de rodage en janvier, Khivcha Kvaratskhelia a réussi l'exploit de se rendre déjà incontournable dans un effectif qui était déjà lancé à pleine vitesse.
Alors, quel but est le plus beau ? "C'est le mien", a souri Désiré Doué. "Celui de Kvara, sur son mauvais pied", a estimé Nuno Mendes. "Cela peut être n'importe qui, c'était incroyable", a considéré Vitinha.