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« Tel pour moi cet état amoureux divisé simultanément entre plusieurs jeunes filles. Divisé ou plutôt indivisé, car le plus souvent ce qui m’était délicieux, différent du reste du monde, ce qui commençait à me devenir cher au point que l’espoir de le retrouver le lendemain était la meilleure joie de ma vie, c’était plutôt tout le groupe de ces jeunes filles, pris dans l’ensemble de ces après-midi sur la falaise, pendant ces heures éventées, sur cette bande d’herbe où étaient posées ces figures, si excitantes pour mon imagination… » 1. Marcel Proust avait raison, l’amour est dans l’agencement de plusieurs choses à la fois. Si vous coupez une fleur en feuilles, vous n’aurez pas des parties de la beauté de la fleur réparties en chaque feuille. La valeur est comme l’amour et la beauté, elle est dans l’agencement de plusieurs choses et pas une seule.
Les explorateurs miniers savent qu’une anomalie ayant une amplitude très forte pour un seul champ/paramètre aura moins de potentiel à se transformer en gisement qu’une anomalie ayant une amplitude plus faible qui apparaît sur plusieurs champs/paramètres. Le secret n’est pas dans l’amplitude d’un seul signal correspondant à un champ, mais plutôt dans la cohérence de tous les signaux dans plusieurs champs.
Avant d’acheter un local où habiter, vous chercherez certainement à mieux « connaître le lieu ». Vous demanderez où se procurer des biens de première nécessité, s’il y a une pharmacie, une école de qualité pour les enfants, des accès aux lieux de distraction, la présence des agents de sécurité, et quelle est la fréquence des travaux d’entretien et d’assurance propreté. Votre décision qui conditionnerait le prix d’achat, la valeur de l’habitation, serait une combinaison de tous ces facteurs : bienfaits. Bref, vous chercherez tout un système de vie et pas un local uniquement, il aura peu de valeur. La création de la valeur revient à la réalisation et la pérennisation d’un bouquet de bienfaits.
Imaginons qu’une institution, une région ou une commune, une société privée voudrait proposer de la valeur au citoyen/client, elle devrait penser système au lieu de produit, service ou livrable seul. Les outils de management offrent des process et bonnes pratiques pour mieux gérer les délais, les coûts, la livraison des livrables et leur qualité alors que le management des bienfaits (identification, analyse et planification, réalisation et pérennisation) nécessite une autre façon de penser. Parmi les concepts de management de projet, les bienfaits sont les plus importants, mais les moins pensés.
Améliorer le climat des affaires et créer de la valeur pour un pays ne veut pas dire la même chose, améliorer le niveau d’investissement de l’Etat et réduire le taux de chômage pour le pays n’est pas la même chose, améliorer les exportations et assurer la sécurité des biens pour le marché interne n’est pas la même chose, former des ingénieurs et cadres, des médecins et leur assurer une insertion idoine dans la société n’est pas toujours la même chose, avoir d’excellentes notes durant tous les examens passés et avoir une bonne carrière dans la société n’est pas toujours la même chose; on peut citer tant d’exemples similaires. Le chemin de création des bienfaits, principaux facteurs de création de la valeur, n’est ni linéaire ni horizontal. Ceci apparaît bien dans les récentes enquêtes 2, réalisées à l’échelle internationale, pour mieux percevoir le succès des projets.
Les initiatives stratégiques entre échec et succès
70% de tous les projets ne parviennent pas à livrer ce qui a été promis aux clients. Bien que la mise en œuvre d’un processus de gestion réduise le taux d’échec jusqu’à 20%, le manque d’objectifs clairs est le facteur le plus courant (37%) d’échec d’un projet 2.
Dans le domaine de l’informatique, les statistiques d’échec des projets montrent que 75% des personnes interrogées pensent que les projets sont généralement voués à l’échec dès le départ. La majorité des personnes interrogées (80%) admettent consacrer la moitié de leur temps à les remodeler. Par ailleurs, le manque d’alignement des projets sur les objectifs de l’entreprise est la raison pour laquelle près de la moitié des initiatives stratégiques échouent. Dans un environnement où les contraintes sur les ressources sont de plus en plus pressantes, mieux comprendre ce phénomène est devenu une nécessité. Comprendre un phénomène revient à comprendre ses causes, « on ne peut pas savoir la vérité si l’on ne connaît pas la cause »3.
Comment mesurer le succès : aller au-delà des livrables vers les bienfaits
Reprenons les définitions les plus communes : la valeur c’est le bienfait rapporté au coût ou le bienfait dont on a ôté le coût. D’une autre façon pour que l’intéressé apprécie la valeur et soit prêt à payer l’effort, il faudrait qu’il se procure un bienfait, une amélioration positive pérenne, le plus important maillon de la chaîne. Le succès ne pourra être mesuré que par la création de la valeur, répartie en bienfaits que les intéressés perçoivent comme avantages.
Une région ou une commune pourra mesurer le succès ultime de ses initiatives par la quantification de la valeur créée avant at après l’initiative. Cette valeur se manifestera par sa répartition en bienfaits : sur le citoyen en termes de disponibilité d’emplois et d’amélioration de la qualité de vie, sur l’entrepreneur par l’amélioration du climat des affaires, de disponibilité des opportunités et des moyens de financement, etc. La valeur est comme la beauté, c’est l’autre qui l’apprécie, exploiter le potentiel de création de la valeur revient à explorer tout le potentiel de création de tous les bienfaits. Vous serez prêt à payer le prix d’une voiture parce qu’elle vous permettra de vous déplacer plus rapidement, en sécurité et plus librement. Vous serez prêt à payer le prix d’un téléphone portable, parce qu’il vous permettra de communiquer plus rapidement, à n’importe quel lieu ou moment. L’étudiant sera prêt à faire l’effort pendant plusieurs années parce que le diplôme lui permettra de développer ses connaissances et d’accéder au travail. Un salarié fera l’effort de travail parce qu’il lui permettra d’avoir un salaire convenable en continu et en sécurité. Mais la question pertinente est : comment ce bienfait est réalisé ?
Des résultats concrets, c’est l’état de fonctionnement souhaité
Un résultat c’est être transporté, être soigné, étudier convenablement, communiquer, etc. Les résultats ne pourraient être concrétisés qu’à travers l’exploitation par les intéressés d’un système qui fonctionne, disponible à leur portée et conforme à leurs moyens : une école convenable, un hôpital adéquat, un système de communication opérationnel et abordable. Dans un autre contexte, un entrepreneur pourrait fleurir dans des zones industrielles aménagées, dans un environnement de disponibilité des compétences adéquates, d’accompagnement administratif efficace, dans le cadre d’une concurrence loyale et de disponibilité de facteurs de production de qualité et bon marché. Autrement, le résultat ne sera pas atteint ou son niveau de réalisation sera nettement affecté par le défaut d’un ou plusieurs composants manquants : formation inadéquate ou trop coûteuse, soins inaccessibles, infrastructure inadéquate, des opportunités de faible potentiel, etc. Pour que des résultats soient dégagés pour les concernés qui les transformeraient en bienfaits durables, un minimum de capacités assurant une masse critique d’un système intégré qui fonctionne devrait être mis en place. Ces dernières sont rarement l’aboutissement d’un seul projet, encore moins un seul livrable.
Des capacités : un système intégré à mettre en place
C’est l’ensemble des livrables, produits et services des différents projets nécessaires pour parvenir à un système complet de création de la valeur. Ce système doit comporter l’infrastructure physique et informationnelle nécessaire, l’organisation avec des rôles et responsabilités clairs, les canaux de circulation des flux fluidifiés, de services, produits et informations, les standards et les règles de jeu à adopter clarifiés et un système de gouvernance flexible et efficient. Une telle initiative pour mettre en place ce système où mettre à niveau le système inadéquat ne pourrait espérer le succès que si elle part de l’état actuel des différents composants des capacités, le comparer avec leurs états souhaités futurs et combler l’écart en adoptant l’option optimale afin d’optimiser les ressources et l’effort. Ce n’est qu’à ce moment-là que des initiatives pourraient être lancées et transformées en projets et programmes et pas l’inverse. Par cette approche, les chances de réussite seront nettement améliorées. Lancer des projets et explorer comment leurs livrables produit/service pourraient être exploités revient à mettre la charrue avant les bœufs. Dans les meilleurs cas, le potentiel de création de la valeur ne sera pas exploité en totalité et une partie des ressources sera gaspillée.
Des livrables de qualité ne sont que le début de la fin
Les managers de projets sont habitués aux bonnes pratiques pour gérer les projets dans les meilleurs délais de coût et de qualité des livrables et les standards et bonnes pratiques dans ce domaine ne font pas défaut. Seulement, un livrable ou un produit/service devrait être intégré dans un système global assurant les capacités, autrement il ne sera pas exploité et aura peu de valeur. Les statistiques de par le monde montrent que les projets sont gérés dans les délais et leurs coûts sont maîtrisés, mais ils n’ont pas le succès souhaité en termes d’impacts perçus comme positifs sur les intéressés. Les livrables ou services n’ont pas été exploités convenablement ou leur exploitation a été tributaire d’autres composantes : d’autres livrables émanant d’autres projets qui n’ont pas été lancés à temps. Imaginez une ville où l’on n’a construit que des immeubles sans qu’il y ait le minimum nécessaire de services de vie communs : (lieu de commercialisation, écoles, pharmacies, agents de sécurité, moyen de transport, etc.). Le citoyen sera peu satisfait et le lieu d’habitation aura peu de valeur.
Créer de la valeur revient à franchir le gouffre des capacités
Assurer la création de la valeur revient à garder en tête les bienfaits des intéressés, durant tout le cycle de vie des initiatives, mieux concevoir les conditions de leur réalisation en termes de composantes nécessaires, leur intégration en système qui fonctionne, prévoir des changements de comportement nécessaires.
Les explorateurs miniers savent qu’une anomalie ayant une amplitude très forte pour un seul champ/paramètre aura moins de potentiel à se transformer en gisement qu’une anomalie ayant une amplitude plus faible qui apparaît sur plusieurs champs/paramètres. Le secret n’est pas dans l’amplitude d’un seul signal correspondant à un champ, mais plutôt dans la cohérence de tous les signaux dans plusieurs champs.
Avant d’acheter un local où habiter, vous chercherez certainement à mieux « connaître le lieu ». Vous demanderez où se procurer des biens de première nécessité, s’il y a une pharmacie, une école de qualité pour les enfants, des accès aux lieux de distraction, la présence des agents de sécurité, et quelle est la fréquence des travaux d’entretien et d’assurance propreté. Votre décision qui conditionnerait le prix d’achat, la valeur de l’habitation, serait une combinaison de tous ces facteurs : bienfaits. Bref, vous chercherez tout un système de vie et pas un local uniquement, il aura peu de valeur. La création de la valeur revient à la réalisation et la pérennisation d’un bouquet de bienfaits.
Imaginons qu’une institution, une région ou une commune, une société privée voudrait proposer de la valeur au citoyen/client, elle devrait penser système au lieu de produit, service ou livrable seul. Les outils de management offrent des process et bonnes pratiques pour mieux gérer les délais, les coûts, la livraison des livrables et leur qualité alors que le management des bienfaits (identification, analyse et planification, réalisation et pérennisation) nécessite une autre façon de penser. Parmi les concepts de management de projet, les bienfaits sont les plus importants, mais les moins pensés.
Améliorer le climat des affaires et créer de la valeur pour un pays ne veut pas dire la même chose, améliorer le niveau d’investissement de l’Etat et réduire le taux de chômage pour le pays n’est pas la même chose, améliorer les exportations et assurer la sécurité des biens pour le marché interne n’est pas la même chose, former des ingénieurs et cadres, des médecins et leur assurer une insertion idoine dans la société n’est pas toujours la même chose, avoir d’excellentes notes durant tous les examens passés et avoir une bonne carrière dans la société n’est pas toujours la même chose; on peut citer tant d’exemples similaires. Le chemin de création des bienfaits, principaux facteurs de création de la valeur, n’est ni linéaire ni horizontal. Ceci apparaît bien dans les récentes enquêtes 2, réalisées à l’échelle internationale, pour mieux percevoir le succès des projets.
Les initiatives stratégiques entre échec et succès
70% de tous les projets ne parviennent pas à livrer ce qui a été promis aux clients. Bien que la mise en œuvre d’un processus de gestion réduise le taux d’échec jusqu’à 20%, le manque d’objectifs clairs est le facteur le plus courant (37%) d’échec d’un projet 2.
Dans le domaine de l’informatique, les statistiques d’échec des projets montrent que 75% des personnes interrogées pensent que les projets sont généralement voués à l’échec dès le départ. La majorité des personnes interrogées (80%) admettent consacrer la moitié de leur temps à les remodeler. Par ailleurs, le manque d’alignement des projets sur les objectifs de l’entreprise est la raison pour laquelle près de la moitié des initiatives stratégiques échouent. Dans un environnement où les contraintes sur les ressources sont de plus en plus pressantes, mieux comprendre ce phénomène est devenu une nécessité. Comprendre un phénomène revient à comprendre ses causes, « on ne peut pas savoir la vérité si l’on ne connaît pas la cause »3.
Comment mesurer le succès : aller au-delà des livrables vers les bienfaits
Reprenons les définitions les plus communes : la valeur c’est le bienfait rapporté au coût ou le bienfait dont on a ôté le coût. D’une autre façon pour que l’intéressé apprécie la valeur et soit prêt à payer l’effort, il faudrait qu’il se procure un bienfait, une amélioration positive pérenne, le plus important maillon de la chaîne. Le succès ne pourra être mesuré que par la création de la valeur, répartie en bienfaits que les intéressés perçoivent comme avantages.
Une région ou une commune pourra mesurer le succès ultime de ses initiatives par la quantification de la valeur créée avant at après l’initiative. Cette valeur se manifestera par sa répartition en bienfaits : sur le citoyen en termes de disponibilité d’emplois et d’amélioration de la qualité de vie, sur l’entrepreneur par l’amélioration du climat des affaires, de disponibilité des opportunités et des moyens de financement, etc. La valeur est comme la beauté, c’est l’autre qui l’apprécie, exploiter le potentiel de création de la valeur revient à explorer tout le potentiel de création de tous les bienfaits. Vous serez prêt à payer le prix d’une voiture parce qu’elle vous permettra de vous déplacer plus rapidement, en sécurité et plus librement. Vous serez prêt à payer le prix d’un téléphone portable, parce qu’il vous permettra de communiquer plus rapidement, à n’importe quel lieu ou moment. L’étudiant sera prêt à faire l’effort pendant plusieurs années parce que le diplôme lui permettra de développer ses connaissances et d’accéder au travail. Un salarié fera l’effort de travail parce qu’il lui permettra d’avoir un salaire convenable en continu et en sécurité. Mais la question pertinente est : comment ce bienfait est réalisé ?
Des résultats concrets, c’est l’état de fonctionnement souhaité
Un résultat c’est être transporté, être soigné, étudier convenablement, communiquer, etc. Les résultats ne pourraient être concrétisés qu’à travers l’exploitation par les intéressés d’un système qui fonctionne, disponible à leur portée et conforme à leurs moyens : une école convenable, un hôpital adéquat, un système de communication opérationnel et abordable. Dans un autre contexte, un entrepreneur pourrait fleurir dans des zones industrielles aménagées, dans un environnement de disponibilité des compétences adéquates, d’accompagnement administratif efficace, dans le cadre d’une concurrence loyale et de disponibilité de facteurs de production de qualité et bon marché. Autrement, le résultat ne sera pas atteint ou son niveau de réalisation sera nettement affecté par le défaut d’un ou plusieurs composants manquants : formation inadéquate ou trop coûteuse, soins inaccessibles, infrastructure inadéquate, des opportunités de faible potentiel, etc. Pour que des résultats soient dégagés pour les concernés qui les transformeraient en bienfaits durables, un minimum de capacités assurant une masse critique d’un système intégré qui fonctionne devrait être mis en place. Ces dernières sont rarement l’aboutissement d’un seul projet, encore moins un seul livrable.
Des capacités : un système intégré à mettre en place
C’est l’ensemble des livrables, produits et services des différents projets nécessaires pour parvenir à un système complet de création de la valeur. Ce système doit comporter l’infrastructure physique et informationnelle nécessaire, l’organisation avec des rôles et responsabilités clairs, les canaux de circulation des flux fluidifiés, de services, produits et informations, les standards et les règles de jeu à adopter clarifiés et un système de gouvernance flexible et efficient. Une telle initiative pour mettre en place ce système où mettre à niveau le système inadéquat ne pourrait espérer le succès que si elle part de l’état actuel des différents composants des capacités, le comparer avec leurs états souhaités futurs et combler l’écart en adoptant l’option optimale afin d’optimiser les ressources et l’effort. Ce n’est qu’à ce moment-là que des initiatives pourraient être lancées et transformées en projets et programmes et pas l’inverse. Par cette approche, les chances de réussite seront nettement améliorées. Lancer des projets et explorer comment leurs livrables produit/service pourraient être exploités revient à mettre la charrue avant les bœufs. Dans les meilleurs cas, le potentiel de création de la valeur ne sera pas exploité en totalité et une partie des ressources sera gaspillée.
Des livrables de qualité ne sont que le début de la fin
Les managers de projets sont habitués aux bonnes pratiques pour gérer les projets dans les meilleurs délais de coût et de qualité des livrables et les standards et bonnes pratiques dans ce domaine ne font pas défaut. Seulement, un livrable ou un produit/service devrait être intégré dans un système global assurant les capacités, autrement il ne sera pas exploité et aura peu de valeur. Les statistiques de par le monde montrent que les projets sont gérés dans les délais et leurs coûts sont maîtrisés, mais ils n’ont pas le succès souhaité en termes d’impacts perçus comme positifs sur les intéressés. Les livrables ou services n’ont pas été exploités convenablement ou leur exploitation a été tributaire d’autres composantes : d’autres livrables émanant d’autres projets qui n’ont pas été lancés à temps. Imaginez une ville où l’on n’a construit que des immeubles sans qu’il y ait le minimum nécessaire de services de vie communs : (lieu de commercialisation, écoles, pharmacies, agents de sécurité, moyen de transport, etc.). Le citoyen sera peu satisfait et le lieu d’habitation aura peu de valeur.
Créer de la valeur revient à franchir le gouffre des capacités
Assurer la création de la valeur revient à garder en tête les bienfaits des intéressés, durant tout le cycle de vie des initiatives, mieux concevoir les conditions de leur réalisation en termes de composantes nécessaires, leur intégration en système qui fonctionne, prévoir des changements de comportement nécessaires.
C’est à ce moment-là que la possibilité sera donnée aux intéressés (clients, citoyens, investisseurs, entrepreneurs, etc.) d’exploiter un système de capacités pour en dégager des résultats eux-mêmes et les transformer en bienfaits, perçus comme avantages. C’est la création de la valeur.
Mesurer le succès par des livrables uniquement malgré leur importance revient à être piégé par le gouffre des capacités (V. Fig). Aucune transformation en résultat ne sera faite, aucun bienfait ou peu de bienfaits seront réalisés. Mener les stratégies, les projets et toutes les initiatives au succès, c’est franchir le gouffre des capacités, par une conception d’un système intégré de création de la valeur, le mettre en place ou mettre à niveau l’ancien afin de donner l’occasion aux intéressés de l’exploiter et d’en dégager des résultats transformés en bienfaits. Le livrable en lui-même n’est pas la fin, mais le début de la fin.
Par HAMZAOUI Abderrazak (hmzaoui@hama-co.net)
1 Marcel Proust : A l’ombre des jeunes filles en fleurs p 410-411
2 https://teamstage.io/project-management-statistics/
3 Aristotle, Œuvres d’Aristote, Ladrange, 1879
4 MSP managing succeful programmes AXELOS.
Mesurer le succès par des livrables uniquement malgré leur importance revient à être piégé par le gouffre des capacités (V. Fig). Aucune transformation en résultat ne sera faite, aucun bienfait ou peu de bienfaits seront réalisés. Mener les stratégies, les projets et toutes les initiatives au succès, c’est franchir le gouffre des capacités, par une conception d’un système intégré de création de la valeur, le mettre en place ou mettre à niveau l’ancien afin de donner l’occasion aux intéressés de l’exploiter et d’en dégager des résultats transformés en bienfaits. Le livrable en lui-même n’est pas la fin, mais le début de la fin.
Par HAMZAOUI Abderrazak (hmzaoui@hama-co.net)
1 Marcel Proust : A l’ombre des jeunes filles en fleurs p 410-411
2 https://teamstage.io/project-management-statistics/
3 Aristotle, Œuvres d’Aristote, Ladrange, 1879
4 MSP managing succeful programmes AXELOS.