La valeur de l’encours du gisement passe ainsi de 71 milliards de dollars (MM$) à 70,2 MM$ suite au repli du nombre de constituants qui s’établit à 68 Eurobonds le 1er janvier 2024, contre 73 lignes un semestre auparavant, précise AGR dans son bulletin semestriel "AGR ABI". Les analystes soulignent également le retrait de cinq lignes obligataires dont la maturité résiduelle est strictement inférieure à six mois, parmi lesquelles un titre émis par l'Afrique du Sud, deux autres de l'Égypte, ainsi qu'une ligne du Kenya et une dernière du Maroc. En outre, l’indice AGR ABI continue d’être représenté par cinq principaux pays, à savoir le Nigéria, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Maroc et l'Égypte, qui se partagent de manière quasi similaire la représentativité dans l’indice.
L’observation de la ventilation actuelle de l’indice par l’agence de notation S&P montre la forte représentativité en poids des obligations notées B et B- qui concentrent 60% de l’indice AGR ABI.
Par ailleurs, une quote-part de 65% du gisement présente des maturités résiduelles supérieures à 5 ans.
L'AGR ABI représente un indice Total Return libellé en USD. Son univers de base est le risque de crédit souverain en Afrique. Une série de critères d’éligibilité a été retenue pour les gisements, notamment en matière de taille, de liquidité et de notation, afin de mieux refléter la réalité économique à l’échelle du continent.