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Le Maroc est très engagé dans la lutte contre le changement climatique, rappelle l’écrivain et président de l’Association Espoir pour l’avenir climatique, Roch Régis Bikoua. Pour l’auteur congolais, c’est tout naturellement que son choix s’est porté sur ce pays qu’il connaît bien, pour y avoir vécu durant de longues années, pour promouvoir son livre : «Un regard sur l’environnement au Congo».
Libé : Vous êtes au Maroc dans le cadre de la promotion de votre livre « Un regard sur l’environnement au Congo ». Mais avant d’en parler, pourquoi avoir choisi de le promouvoir au Maroc ?
Roch Régis Bikoua : La promotion du livre « Un regard sur l’environnement au Congo a commencé au pays et continuera partout dans le monde. Ceci étant, à l’international, mon choix s’est d’abord porté sur le Maroc pour plusieurs raisons :
Le Maroc est ma deuxième famille, un pays ouvert au monde entier et surtout très accueillant et le peuple marocain est très attaché à sa patrie et à son environnement. L’attachement du peuple marocain à l’assainissement de l’environnement est un élément important que j’ai constaté de mes propres yeux quand j’y ai été étudiant.
Il faut aussi noter que c’est un pays qui est très engagé dans la lutte contre le changement climatique. Pour preuve, le Maroc est le seul pays qui a la plus grande centrale solaire du monde et c’est aussi le seul pays dans la sous-région qui est en phase avec les objectifs de réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre, adoptés à la COP21 en 2015 à Paris.
C’est à Marrakech en 2016, lors de la 22ème Conférence des parties (COP22) que le programme des Nations unies pour l’environnement avait lancé, pour la toute première fois, l’initiative mondiale pour les tourbières dans le but de protéger et valoriser le stockage de carbone, considéré comme le plus important réservoir de carbone organique.
L’initiative vise, tout en maintenant en état les services des écosystèmes, a assuré des moyens de subsistance aux populations riveraines de ces réservoirs. Et vous savez comme moi que le bassin du Congo est aujourd’hui reconnu comme le premier réservoir d’espoir pour l’avenir climatique qui attire autant de regards au niveau mondial.
En passant, je vous signale que c’est dans ce pays que j’ai pris conscience de l’importance de la protection et de l’assainissement de l’environnement au point d’écrire 4 livres sur l’environnement dont celui-ci est le premier à être publié.
Votre livre s’intéresse à l’environnement au Congo. Pourquoi avoir choisi cette thématique ?
Tout est parti quand j’ai pris conscience de l’environnement qui est essentiel à la vie de l’homme. C’est de cette façon que j’ai commencé à faire des recherches sur les principaux problèmes de l’environnement dont la pollution, le changement climatique et la déforestation. Et c’est ce qui m’a convaincu de créer une association me permettant de contribuer à l’assainissement et à la protection de l’environnement, dénommée « Espoir pour l’avenir climatique » dont l’idéal est de mettre en compétition tous les pays africains en matière de préservation de leur environnement respectif puis en faire le continent le plus écologique du monde.
Libé : Vous êtes au Maroc dans le cadre de la promotion de votre livre « Un regard sur l’environnement au Congo ». Mais avant d’en parler, pourquoi avoir choisi de le promouvoir au Maroc ?
Roch Régis Bikoua : La promotion du livre « Un regard sur l’environnement au Congo a commencé au pays et continuera partout dans le monde. Ceci étant, à l’international, mon choix s’est d’abord porté sur le Maroc pour plusieurs raisons :
Le Maroc est ma deuxième famille, un pays ouvert au monde entier et surtout très accueillant et le peuple marocain est très attaché à sa patrie et à son environnement. L’attachement du peuple marocain à l’assainissement de l’environnement est un élément important que j’ai constaté de mes propres yeux quand j’y ai été étudiant.
Il faut aussi noter que c’est un pays qui est très engagé dans la lutte contre le changement climatique. Pour preuve, le Maroc est le seul pays qui a la plus grande centrale solaire du monde et c’est aussi le seul pays dans la sous-région qui est en phase avec les objectifs de réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre, adoptés à la COP21 en 2015 à Paris.
C’est à Marrakech en 2016, lors de la 22ème Conférence des parties (COP22) que le programme des Nations unies pour l’environnement avait lancé, pour la toute première fois, l’initiative mondiale pour les tourbières dans le but de protéger et valoriser le stockage de carbone, considéré comme le plus important réservoir de carbone organique.
L’initiative vise, tout en maintenant en état les services des écosystèmes, a assuré des moyens de subsistance aux populations riveraines de ces réservoirs. Et vous savez comme moi que le bassin du Congo est aujourd’hui reconnu comme le premier réservoir d’espoir pour l’avenir climatique qui attire autant de regards au niveau mondial.
En passant, je vous signale que c’est dans ce pays que j’ai pris conscience de l’importance de la protection et de l’assainissement de l’environnement au point d’écrire 4 livres sur l’environnement dont celui-ci est le premier à être publié.
Votre livre s’intéresse à l’environnement au Congo. Pourquoi avoir choisi cette thématique ?
Tout est parti quand j’ai pris conscience de l’environnement qui est essentiel à la vie de l’homme. C’est de cette façon que j’ai commencé à faire des recherches sur les principaux problèmes de l’environnement dont la pollution, le changement climatique et la déforestation. Et c’est ce qui m’a convaincu de créer une association me permettant de contribuer à l’assainissement et à la protection de l’environnement, dénommée « Espoir pour l’avenir climatique » dont l’idéal est de mettre en compétition tous les pays africains en matière de préservation de leur environnement respectif puis en faire le continent le plus écologique du monde.
Le Maroc est ma deuxième famille, un pays ouvert au monde entier et surtout très accueillant et le peuple marocain est très attaché à sa patrie et à son environnement
Le Congo va abriter très prochainement le Sommet des trois bassins. Votre livre est-il en phase avec la tenue dudit sommet ?
Le livre est bel et bien en phase avec la tenue du sommet des trois bassins car il dresse l’état des lieux de la situation environnementale du Congo dont il faut protéger en priorisant les Objectifs de développement durables des Nations unies (ODD).
Ce sommet des trois bassins est tellement utile que cela va permettre enfin aux participants de faire le point global sur les 17 Objectifs de développement durables des Nations unies à l’horizon 2030 et ce, en tenant compte de la situation actuelle des 6 populations du bassin du Congo, surtout les autochtones et les populations riveraines de la sous-région qui est l’espoir pour l’avenir planétaire.
En lisant la première partie de mon livre, vous allez vous rendre compte de l’importance de protéger la biodiversité du Congo et les pays limitrophes conformément aux ODD des Nations unies.
Etes-vous satisfait de l’accueil réservé à votre livre ?
Le livre se comporte tellement bien au point d’être retenu pour des recherches universitaires au niveau du Conseil littéraire africain ainsi qu’à la Francophonie.
Pourquoi doit-on s’impliquer dans la protection de l’environnement ?
Je me réjouis du fait qu’aujourd’hui la voix écologique du Congo se fait désormais entendre à l’échelle mondiale, et de ce fait, le gouvernement congolais est appelé à donner une forte cadence aux Congolais pour faire de la protection et de l’assainissement de l’environnement, un état d’esprit, une vie, un comportement de tous les jours et mettre le Congo sur le chemin de la compétition écologique conformément aux idéaux de l’Association Espoir pour l’avenir climatique.
En tant que président de cette Association : pouvez-vous nous en parler ?
L’Association « Espoir pour l’avenir climatique » en sigle AEAC, a vu le jour en octobre 2014 et a pour objectifs de:
-Contribuer à l’assainissement et à la protection de l’environnement afin de lutter contre la pollution et les maladies;
- Rechercher l’utilisation et l’application des technologies liées aux énergies renouvelables.
L’association a pour ambition de mettre en compétition tous les pays africains en matière d’assainissement et de protection de leur environnement respectif puis en faire le continent le plus écologique au monde. Son siège international est à Brazzaville. Et aujourd’hui l’association est en train de mettre les coordinations nationales dans chaque pays africain en vue d’atteindre ses ambitions.
Propos recueillis par Alain Bouithy
Le livre est bel et bien en phase avec la tenue du sommet des trois bassins car il dresse l’état des lieux de la situation environnementale du Congo dont il faut protéger en priorisant les Objectifs de développement durables des Nations unies (ODD).
Ce sommet des trois bassins est tellement utile que cela va permettre enfin aux participants de faire le point global sur les 17 Objectifs de développement durables des Nations unies à l’horizon 2030 et ce, en tenant compte de la situation actuelle des 6 populations du bassin du Congo, surtout les autochtones et les populations riveraines de la sous-région qui est l’espoir pour l’avenir planétaire.
En lisant la première partie de mon livre, vous allez vous rendre compte de l’importance de protéger la biodiversité du Congo et les pays limitrophes conformément aux ODD des Nations unies.
Etes-vous satisfait de l’accueil réservé à votre livre ?
Le livre se comporte tellement bien au point d’être retenu pour des recherches universitaires au niveau du Conseil littéraire africain ainsi qu’à la Francophonie.
Pourquoi doit-on s’impliquer dans la protection de l’environnement ?
Je me réjouis du fait qu’aujourd’hui la voix écologique du Congo se fait désormais entendre à l’échelle mondiale, et de ce fait, le gouvernement congolais est appelé à donner une forte cadence aux Congolais pour faire de la protection et de l’assainissement de l’environnement, un état d’esprit, une vie, un comportement de tous les jours et mettre le Congo sur le chemin de la compétition écologique conformément aux idéaux de l’Association Espoir pour l’avenir climatique.
En tant que président de cette Association : pouvez-vous nous en parler ?
L’Association « Espoir pour l’avenir climatique » en sigle AEAC, a vu le jour en octobre 2014 et a pour objectifs de:
-Contribuer à l’assainissement et à la protection de l’environnement afin de lutter contre la pollution et les maladies;
- Rechercher l’utilisation et l’application des technologies liées aux énergies renouvelables.
L’association a pour ambition de mettre en compétition tous les pays africains en matière d’assainissement et de protection de leur environnement respectif puis en faire le continent le plus écologique au monde. Son siège international est à Brazzaville. Et aujourd’hui l’association est en train de mettre les coordinations nationales dans chaque pays africain en vue d’atteindre ses ambitions.
Propos recueillis par Alain Bouithy