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A ce propos, le Groupe socialiste-Opposition ittihadie, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la Chambre des représentants, a appelé à la tenue de la réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication, en présence du ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, du président du Comité national olympique marocain (CNOM), ainsi que des présidents des Fédérations sportives marocaines ayant pris part ou non à ces 33èmes Olympiades. Et ce pour débattre de la participation marocaine à ces Jeux qui s’est achevée, comme précité, sur de médiocres prestations en dépit des gros budgets alloués au secteur du sport.
Il y a bien des responsabilités à définirUne telle réunion pour faire le bilan s’impose plus que jamais pourvu qu’elle ne soit pas l’occasion pour ressasser les mêmes discours sortis chaque fois qu’il y a contre-performance ou échec du sport national. Il faut reconnaître que le mal est purement structurel et dure depuis des décades au point que l’on peut se dire que toutes les parties impliquées concourent à ce qu’il y ait un fiasco tonitruant, dirigeants et sportifs en premier, du fait qu’il ne faudrait absolument plus épargner les pratiquants qui ont leur part de responsabilité dans cette dérive.
Il convient de rappeler que lors des JO de Paris, le contingent national dépêché comptait une soixantaine de sportifs engagés dans 19 disciplines. Résultat des courses : des éliminations d’entrée dans le meilleur des cas, des petits tours et puis s’en va, des performances en deçà des attentes, voire des prestations qui frôlent le ridicule. Seuls l’athlète Soufiane El Bakkali a pu sauver, en quelque sorte, la face en remportant la médaille d’or de l’épreuve du 3000m steeple et le Onze national qui s’est adjugé le bronze dans le tournoi de football.
Bref, un ratage sur toute la ligne et qui risque, hélas, de se reproduire si de vraies mesures ne sont pas prises pour mettre un terme à des pratiques obsolètes et à de gros mensonges induisant en erreur le public marocain qui, à l’issue de chaque manifestation planétaire, se rend compte que le sport national est encore loin du niveau requis.
Ce ne sont d’ailleurs pas les propos du directeur technique national du CNOM, Hassan El Fekkak, qui vont justifier les résultats ayant marqué l’édition parisienne. Sans la moindre gêne, il n’a pas manqué d’avancer que « les performances réalisées aux JO de Paris sont bien meilleures que celles enregistrées à Tokyo et à Londres. Ce que je relève, c’est que nous avons pris part à 19 disciplines ». Sauf qu’il aurait été préférable de participer à des épreuves où le sportif marocain aurait pu, faute de fouler l’une des marches du podium, ne pas se faire laminer et quitter la compétition par la toute petite porte.
Pour le DTN, « certains sportifs n’étaient pas au rendez-vous et la raison est à imputer à leur programme de préparation ». Et d’ajouter qu’ « il faut penser à de nouvelles méthodes de travail en vue d’améliorer les performances de nos sportifs ». Attendons pour voir ce qui en sera à Los Angeles 2028.
Au tableau des médailles, le Maroc a terminé 60ème et 9ème d’Afrique. Quant à la pole position, elle revient, bien entendu, à la team américaine avec une moisson de 126 médailles dont 40 breloques en or, 44 en argent et 42 en bronze. L’équipe US a devancé ses homologues de Chine (40 or, 27 argent et 24 bronze) et de Japon (20 or, 12 argent et 13 bronze).
Mohamed Bouarab