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Après plusieurs éditions organisées à distance en raison de la crise pandémique, cet événement emblématique de l’arbitrage, co-organisé par le Centre international de médiation et d'arbitrage de Casablanca (CIMAC) et CFCA, a retrouvé son dynamisme présentiel les vendredi 13 et samedi 14 décembre 2024.
Experts et décideurs travaillent de concert pour imaginer des solutions novatrices face aux défis du monde des affairesPour cette édition, les organisateurs ont choisi de mettre en lumière deux secteurs stratégiques et transformateurs: le sport et la finance ; notant que ces deux domaines, bien que différents, partagent des valeurs communes telles que la résilience et la confiance.
«Le sport, universel par essence, transcende les frontières culturelles et économiques. La finance, rigoureuse et exigeante, repose sur la confiance et la résilience. Ces deux domaines, en pleine mutation, démontrent le rôle essentiel de l’arbitrage dans la résolution rapide et équitable des litiges», a souligné le DG de CFCA.
Cette année, les Casablanca Arbitration Days ont eu le privilège d’accueillir le président de la Commission des arbitres de la Fédération internationale de football association (FIFA), Pierluigi Collina, qui a marqué les esprits par son intervention lors de la session inaugurale.
Décrit par Saïd Ibrahimi comme une figure emblématique, mondialement reconnue pour son charisme, son expertise incontestée et son sens inébranlable de l’équité, l’ancien arbitre international a tenu un «keynote speech» sur le thème «Frontières communes entre arbitrage sportif et commercial».
P. Collina a partagé son analyse des passerelles entre l’arbitrage dans le sport et les principes fondamentaux de la finance, offrant ainsi une perspective unique qui a enrichi les débats de cette 8ème édition.
Il est important de noter que cet événement a rassemblé des spécialistes marocains et étrangers de l'arbitrage commercial et financier, des institutionnels, des arbitres du CIMAC, des avocats, des chefs d’entreprise et des partenaires et qu’il s’est articulé autour de trois axes principaux : «Arbitrage et sport», «Arbitrage et finance» et «Aspects financiers de l'arbitrage».
Ainsi, à travers des discussions approfondies, les participants ont exploré le rôle croissant de l’arbitrage dans les secteurs du sport et de la finance en pleine mutation, où les litiges nécessitent des résolutions rapides et équitables.
La première journée a été rythmée par quatre panels: «Le rôle des arbitres dans les litiges sportifs : entre expertise spécifique et impartialité», «Centres d’arbitrage sportif: s’adapter à un paysage sportif mondialisé», «Arbitrage des litiges en banque, valeurs mobilières et assurances» et «Arbitrage d’investissement et litiges dans le secteur financier».
La deuxième journée s’est concentrée sur deux thématiques: «La hausse des coûts en arbitrage international: un frein à l’accès ou un investissement nécessaire ?» et «Le financement par tiers en arbitrage: équité accrue ou risque de dénaturation de la justice ?»
Depuis leur création, les CAD se sont imposés comme un véritable laboratoire d’idées où experts et décideurs travaillent de concert pour concevoir des solutions novatrices pour relever les défis du monde des affaires.
Il faut dire que ce forum constitue un espace unique de dialogue et de réflexion où «experts et décideurs imaginent ensemble des solutions innovantes pour répondre aux défis du monde des affaires», a rappelé Saïd Ibrahimi.
Créé en 2016, le Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca s’impose comme un acteur de référence régional et international. Institution indépendante à but non lucratif, il positionne Casablanca comme «un hub incontournable pour l’arbitrage, non seulement au Maroc, mais aussi à l’échelle régionale et internationale », a souligné le DG de CFCA.
A ce propos, Saïd Ibrahimi a exprimé sa « gratitude envers les éminents membres de la Cour, dont l’expertise internationale, issue de divers horizons et traditions juridiques, témoigne d’une confiance précieuse » placée dans cette institution. Avant de conclure que «l’arbitrage est une passerelle vers un avenir partagé».
Alain Bouithy