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Un instant qui aura mis en lumière une image de cogneur quittant le navire la tête basse. Mais Zinédine Zidane est une légende, un faiseur de bonheur national qu’il est difficile de critiquer sous peine d’essuyer une volée de bois vert par l’adorateur le plus zélé.
Toutefois le génie n’empêche pas la réalité des faits. Le père d'Enzo Zidane a une propension aux accès de colère, fruits de sa fierté et de sa passion totale pour son sport. Aussi parallèlement à la gloire dont il est auréolé, en tant que joueur, Zinédine Zidane, c’est un passif de 14 cartons rouges. Notamment après avoir balancé un coup de poing à Marcel Desailly en plein match, le 18 septembre 1993. Ou encore un coup de tête asséné au défenseur hambourgeois Kientz alors que ce dernier était au sol. Ce comportement a d’ailleurs coûté au stratège du Real de Madrid, alors sociétaire de la Juventus, le ballon d’or 2000, qui est finalement revenu au Portugais Luis Figo.
Et ce lundi 30 janvier, dans l’émission Le Vestiaire diffusée sur SFR Sport, Frank Lebœuf et Emmanuel Petit – ces anciens coéquipiers chez les Bleus – ont levé le voile sur cette facette peu reluisante du plus légendaire footballeur français. « J’ai vu un Zizou que je ne connaissais pas mettre une droite [au joueur russe Valeri] Karpine, a expliqué l’ancien défenseur. Il lui a mis une droite… Je l’ai récupéré, je lui ai dit :’Ziz, tu peux pas faire ça’, il a dit : ‘Ça y est, c’est bon, tu peux me lâcher’. Je le lâche, il repart, il lui en remet une autre ! Il revient vers moi et il me dit : ‘Francky, là, c’est bon.’ »
Cette anecdote qui a fait rire Frank Lebœuf a laissé Emmanuel Petit plus pantois : « C’est pour moi probablement un des seuls défauts qu’il a eus dans sa carrière, a commenté l’ancien Bleu. A tout moment, il pouvait péter un plomb et c’était quelque chose qu’on ne pouvait pas maîtriser. Et quelque part, il oubliait justement qu’il y avait toute l’équipe aussi derrière lui. » Frank Lebœuf est allé plus loin en indiquant que lors des matches où il a dû jouer face à Zinédine Zidane, celui-ci ne se privait pas pour multiplier les coups bas : « Il marchait sur les pieds, les coudes, il savait s’en servir… Il avait son caractère, c’était pas facile, Zizou».