Zinedine Zidane a la parole rare. Alors forcément quand il donne une interview dans le seul et unique quotidien de sport français, ses propos font écho. L'ancien capitaine des Bleus se livre presque sans langue de bois. Il répond tout d'abord à Christophe Alévêque, l'humoriste qui l'avait maltraité pour avoir soutenu la candidature du Qatar pour la Coupe du monde 2022: "Ce sont des choses inacceptables", révèle-t-il dans L'Équipe. Je me dis que c'est d'une hypocrisie incroyable. Des gens essaient de pourrir mon nom pour faire parler d'eux. Cette hypocrisie m'insupporte. C'est pour ça que j'ai attaqué cette personne en justice. Elle va payer pour ce qu'elle a dit", rapporte le site chronofoot.
A ce sujet, il répond aux rumeurs évoquant des sommes extravagantes pour son soutien à la candidature qatarie: "On parle de 10, 11, 12, 13 millions d'euros... Je vais le dire clairement: C'est n'importe quoi. Ce n'est pas le quart de ces sommes", lâche-t-il avant de préciser: "Pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas vous le dire. Oui, c'est beaucoup d'argent. Mais cet argent-là est redistribué par la Fondation Zidane. Je n'ai pas fait ça pour l'argent".
Par ailleurs, la nouvelle vie de Zinedine Zidane se situe proche du banc de touche du Real Madrid. Si pour le grand public sa nouvelle fonction reste floue, ZZ s'agace et explique son nouveau rôle: "C'est fatiguant de devoir répondre à tout ça ! Parce que je ne parle pas à la presse, je ne dis pas ce que je fais, alors c'est un emploi fictif ? Ça, ça me désole." Il poursuit: "Je suis tous les jours à l'entraînement, tous les jours avec l'entraîneur. Je suis là-bas avec le staff. J'y ai mon bureau. Mon boulot, c'est d'essayer de lui (Mourinho) apporter quelque chose de différent, un autre regard, mon ressenti et mon expérience".
Enfin, il répond à ceux qui pestent de le voir trop silencieux et pas assez engagé: "Je ne suis pas lisse du tout ! Regardez d'ailleurs ce que j'ai fait durant ma carrière: il ne faut pas venir me chatouiller. Et moi, comme je suis Zidane avec tout ce que cela implique, je sais que, de temps en temps, si je parle, je peux faire mal. J'ai des convictions ! J'ai des envies. Je suis l'actualité, j'écoute, j'entends. Mais pourquoi devrais-je donner mon avis pour faire plaisir aux autres ?"