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Si les 300 personnes présentes à l'entraînement matinal s'attendaient à un festival de roulettes et de passements de jambes, puisque "Zizou" était invité à entrer sur le terrain, elles ont dû être déçues.
Sa majesté "ZZ", souriante et svelte, s'est seulement livrée sous un beau soleil à quelques jongles avec Fabien Barthez, consultant de luxe pour les gardiens (pige débutée sous l'ère Raymond Domenech), avant de se livrer à un tennis-ballon. Zizou était dans l'équipe de Philippe Mexès et Alain Boghossian, un des adjoints de Blanc, le sélectionneur se trouvant dans le camp adverse avec son second et Barthez. Soit un tennis-ballon avec quatre champions du monde.
La séance, sans Karim Benzema ménagé pour une cheville douloureuse, ni Yohan Cabaye, finalement forfait pour une blessure à une cuisse, s'est d'ailleurs résumée à des tennis-ballons.
L'important était ailleurs. Entre les murs du château de Clairefontaine, où l'équipe de France version Laurent Blanc a été priée de profiter de la présence de Zidane pour retrouver le goût de la victoire.
Des images de Zizou en 1998, triomphe en Coupe du monde, et de 2000, victoire à l'Euro, ont d'ailleurs été projetées. Zidane n'a pas fait de discours. Mais "ZZ", après le déjeuner, a fait passer des idées simples lors d'une "petite réunion": "le plus important est de renouer avec la victoire", "on construit une équipe à travers la victoire".
"Je ne leur ai pas donné de conseils, le plus important c'était que je sois là, ce sont des joueurs de talent, ils méritent d'être là", a assuré Zidane, ravi d'être le premier des grands anciens appelés à venir à Clairefontaine parler équipe de France avec la nouvelle génération.
"Avec Zidane, c'était vraiment une ambiance, il nous a dit de porter haut et d'être fiers des couleurs de l'équipe de France, car l'équipe de France ça nous suivra toujours, il nous a dit ce qui s'était passé en 1998 et 2000 et qu'il avait confiance en nous, qu'on pouvait faire pareil et on pense qu'il ne se trompe pas", a confié Gaël Clichy.
"Zidane, c'est un relais entre des générations, une génération de 1998 qui a gagné la Coupe du monde puis le Championnat d'Europe dans la foulée et une génération qui est train de se reconstruire", a commenté Fernand Duchaussoy, président par intérim de la Fédération française.
Le passage de relais sera-t-il gagnant? Début de réponse vendredi face au Belarus, en éliminatoires de l'Euro-2012.