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Cinq mille personnes ont participé à cette manifestation qui a relié la place de la Nation à celle de la République, selon la préfecture de police de Paris. Des drapeaux comoriens flottaient au-dessus du cortège, qui a défilé dans le calme. Aucun incident n'a été signalé.
"On ne veut plus Yemenia pour aller chez nous. Définitif", a déclaré un manifestant, Ahmed Badudjin, à Associated Press Television News. Idriss Kassim, un autre manifestant, a estimé que "Yemenia, compte tenu de tout ce qui s'est passé, n'a plus intérêt à voler sur le ciel comorien".
Samedi à Marseille, un cortège similaire a rassemblé 10.000 personnes selon la police, 40.000 selon les organisateurs.
Un A310 de Yemenia Air, qui transportait 153 personnes, s'est abîmé mardi en mer au large des Comores. Une adolescente, unique rescapée, Bahia, a été rapatriée en France. Les passagers partis de Paris faisaient escale à Marseille avant de gagner Sanaa (Yemen) et de changer d'appareil pour rallier Moroni (Grande Comore).
Les Comoriens habitant en France accusent la compagnie yéménite de réserver ses bons appareils pour les liaisons avec l'Europe et d'utiliser des "avions poubelles" entre Sanaa et Moroni, où il n'y a pas de contrôle technique. Une association de passagers avait même été créée pour dénoncer la dangerosité des voyages aux Comores.
Après l'accident de mardi, des manifestations ont eu lieu aux aéroports de Marseille-Provence et de Roissy-Charles de Gaulle. Yemenia Air avait dit vendredi soir fermer provisoirement sa route France-Comores, expliquant qu'elle ne desservirait plus Moroni (Grande Comore) "jusqu'à ce que la situation s'apaise".
AP