-
Economie bleue: Omar Hilale souligne l’importance de la coopération Sud-Sud pour la souveraineté alimentaire en Afrique
-
Le chef de la diplomatie réitère les fondamentaux de la position du Maroc concernant le Moyen-Orient tels que définis par SM le Roi
-
COMHAFAT : Les chefs de délégation saluent l'initiative Atlantique de SM le Roi pour un continent intégré et prospère
-
Les Emirats arabes unis et le Bahreïn réaffirment leur plein appui à la souveraineté du Maroc et au Plan d'autonomie
-
Le soutien international grandissant à la marocanité du Sahara mis en avant à New York
Dans sa dernière sortie, le pseudo-journaliste, manipulé, selon des sources mauritaniennes, par Belkassem Charouatti, conseiller à la représentation algérienne à Nouakchott, a publié un article dans lequel il affirme que la Mauritanie aurait déposé une plainte contre le Maroc qui l’inonderait de cannabis et autres drogues. Fiché par les services de la DST mauritanienne comme étant à la solde du Polisario, il a été convoqué, lundi 21 avril, à la direction de la Sûreté mauritanienne. Motif : un faux scoop que lui aurait inspiré le diplomate algérien pour nuire aux relations entre Rabat et Nouakchott.
Cette grosse manipulation orchestrée par Alger pour compromettre le rétablissement de l’axe Rabat-Nouakchott a secoué les milieux médiatiques et politiques mauritaniens où l’on ne parlait plus que de la prochaine visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Mauritanie. L’affaire a pris une telle ampleur que des instructions ont été données par les hautes sphères du pouvoir afin de démonter les ressorts de ce qui a l’air d’une grande machination où s’imbriqueraient renseignements, diplomatie et médias.
L’enquête diligentée par les services mauritaniens laisse entendre que le directeur de publication du journal «Al-Bayane El-Souhoufi», par qui le scandale est arrivé, entretiendrait de fortes relations avec le diplomate algérien qui s’en serait servi. D’ailleurs, explique une source de Nouakchott, il n’y a pas besoin d’enquête pour prouver l’engagement de Moulay Ahmed aux côtés du Polisario et de l’Algérie dont les services l’auraient exploité pour compromettre le rétablissement de l’axe Rabat-Nouakchott, ce qui qui ne cesse d’enrager Alger.
Le réchauffement des relations entre Rabat et Nouakchott, scellé depuis le mémorable message de vœux adressé par le président Mohamed Ould Abdelaziz à S.M le Roi Mohammed VI, le 7 juillet 2014, était perçu avec inquiétude par Alger. Cette initiative marque, en effet, le début d’un processus de normalisation traduit par l’établissement d’un véritable ballet diplomatique entre Rabat et Nouakchott. Pas plus tard que le 9 avril courant, le président du parti au pouvoir en Mauritanie, l’Union pour la République (UPR), effectuait une visite historique à Rabat.
Lors de cette visite, Sidi Mohamed Ould Maham a exploré avec des responsables marocains les moyens de booster les relations bilatérales pour « les hisser au plus haut niveau au service des intérêts communs des deux pays frères », à l’issue d’un entretien entre Mohamed Cheïkh Biadillah, président de la Chambre des conseilles et Ould Maham, président de l’Union pour la République.
Dimanche dernier, c’est un acte très symbolique qui venait raffermir cette volonté de rapprochement: la signature d’un accord de jumelage entre Tanger et Nouakchott, couronnée par l’inauguration, au centre de la capitale du Détroit, d’une place baptisée Nouakchott. Cet accord avait été suivi d’un autre accord jumelant la ville d’Akjoujt, capitale de la région de l’Inchiri et Dakhla, capitale de la région d’Oued Eddahab-Lagouira.
C’est dans ce contexte qu’intervient cette tentative désespérée d’Alger de manipuler la presse mauritanienne de manière à nuire aux relations amicales entre Rabat et Nouakchott. La réaction des autorités mauritaniennes qui ne s’est pas fait attendre (convocation du journaliste incriminé et expulsion du diplomate algérien), démontre la détermination de Nouakchott à raffermir ses relations stratégiques avec le Royaume.