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Cette fois les séparatistes ont fait venir, sous la couverture d'un voyage touristique, un groupe de quatorze Espagnols. Ce groupe qui appartient à une association pro-Polisario du nom de "SaharAcciones", a participé à une manifestation organisée par les séparatistes et qui a commencé samedi à 18h à Lâayoune, une heure avant la rupture du jeûne. Les membres du groupe ont, ensuite, été interpellés par la police. Selon un témoin, les 14 Espagnols ont été regroupés sur "recommandation des autorités locales" à la Casa Espana (un hôtel espagnol) à Laâyoune en attendant d'embarquer dans la soirée de dimanche soir pour les Canaries.
L'association espagnole qui est à l'origine de la manifestation, "SaharAcciones", a confirmé que les interpellations ont eu lieu au moment où ses militants s'activaient à déployer des pancartes.
Cette manifestation est intervenue au moment où Moustapha Ould Slama Ould Sidi Mauloud s'apprêtait à regagner les camps de Tindouf, malgré les menaces pesant sur lui.
Au cours d'un entretien exclusif qu'il a accordé à la chaîne de télévision régionale de Laâyoune et qui devait être diffusé hier, Ould Sidi Mauloud a annoncé qu'il vient d'apprendre que sa femme restée dans les camps a accouché d'une fille.
Cette enfant qu'il a hâte de voir, Moustapha lui a donné le prénom de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meriem, sommet de la pyramide à laquelle appartiennent les Chorfas Labeihat dont il est originaire.
Ould Sidi Mauloud a évoqué les conditions de son kidnapping, lui, sa mère et l'une de ses sœurs.
C'était, dit-il, à la suite de l'opération de Rbeib- un oued à 12 km à l'ouest de Smara-. Une opération au cours de laquelle un obus est tombé sur la maison familiale tuant deux de ses sœurs. Il avait 9 ans. Sans se soucier de ce qui venait de se passer, il jouait avec des enfants dans la rue, lorsqu'il vit les gens embarquer dans des véhicules, il les suivit. Ce jour-là, 700 Sahraouis, tous appartenant à sa tribu avaient été embarqués dans une rafle collective. Arrivé aux camps, il retrouva sa mère et sa sœur qui avaient été embarquées elles-aussi. Sa mère était enceinte de 8 mois.
En racontant ces faits, il était ému et se demandait qui était responsable de ce rapt collectif, au cours duquel le gosse innocent de 9 ans qu'il était, avait perdu sa famille, du jour au lendemain.
Il souhaite connaître le responsable de son drame et le voir, un jour déféré devant un tribunal.
Commençaient, alors l'endoctrinement et la galère des camps où tout choix était soumis à l'approbation de la direction du Polisario. Qu'il s'agisse de l'orientation dans la scolarité ou dans la formation.
Ainsi, pour lui, le choix était établi pour une formation dans la police.
Il a décrit la misère dans laquelle vivent les habitants des camps et le marchandage pratiqué par les dirigeants du Polisario pour asservir les gens et les soumettre aux volontés de la direction, sans quoi leur ration était suspendue.
Rappelons que Ould Sidi Mauloud a adressé, dans le courant de ce mois, une lettre au président du CCDH, l'informant de son intention de rejoindre sa famille dans les camps et des représailles auxquelles il risque de faire face, afin que le CCDH prenne les mesures qui sont censées lui porter secours dans les camps.