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Cette prouesse médicale est l’œuvre d’une jeune équipe d’ophtalmologues, dirigée par le professeur Abdeljalil Moutaouakkil, chef de service d’ophtalmologie au CHU de Marrakech. Elle a fait preuve d’une compétence confirmée et d’un professionnalisme remarquable en réussissant à rendre enfin le sourire à cette patiente.
« D’une durée de près de 90 minutes, c’est une première réalisée par le CHU de Marrakech et son importance réside dans le fait qu’elle devra nous ouvrir la voie pour d’autres interventions chirurgicales similaires », explique le professeur Moutaouakkil, avec une certaine fierté.
Sur la particularité de cette opération qui a nécessité la mobilisation d’une équipe médicale composée de 2 professeurs en ophtalmologie et 2 professeurs assistants en anesthésie ainsi qu’un personnel médical et paramédical, cet ophtalmologiste a fait savoir qu’elle s’est déroulée dans de meilleures conditions bien qu’elle fût, en quelque sorte, difficile en raison de l’état de la patiente, qui, poursuit le professeur Moutaouakkil, avait perdu tôt son œil gauche, ce qui a engendré chez elle une dystrophie de la cornée de l’œil droit, la rendant ainsi malvoyante.
Pour lui, il était donc question, lors de cette intervention, de remplacer la cornée malade par une autre appartenant à un donneur décédé.
Dans le même sens, le professeur Moutaouakkil a tenu à indiquer que la greffe de cornée est une technique chirurgicale destinée à permettre à un patient porteur d’une opacité de la cornée le rendant aveugle ou malvoyant de retrouver la vue.
Ce spécialiste n’a pas manqué de se féliciter aussi du succès de cette initiative qui s’insère dans le cadre de la lutte du CHU Marrakech pour développer un programme de greffe d’organes et de tissus et surtout pour améliorer la qualité de ses prestations médicales et offrir aux populations de Marrakech et de toute la région de nouvelles perspectives de soins.
Il a fait remarquer également que c’est grâce aux efforts de la direction des hôpitaux et des soins ambulatoires et à un don de greffon de l’Agence française de biomédecine que la patiente a pu bénéficier de cette cornée, déplorant l’absence au Maroc d’une banque d’organes, à l’instar des pays étrangers.