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Du soleil à longueur de l'année, d'immenses plages qui s'étendent à l'infini, des paysages désertiques aux vastes horizons. Le visiteur de Dakhla est rapidement ébloui par une beauté féerique constituée par une large baie et une plage à perte de vue avec un sable doré et fin très prisé par les importateurs des Iles Canaries. A cet effet, plusieurs associations de défense de l'environnement ont tiré la sonnette d'alarme sur les effets environnementaux de l'exploitation à long terme de cette richesse nationale.
150.000 voyagistes visitent annuellement Dakhla. Cependant le développement touristique de la ville nécessite un effort au niveau des investissements dans le secteur hôtelier. Il est incompréhensible qu'une destination touristique aussi privilégiée ne dispose que de trois établissements hôteliers classés. Au niveau de la restauration, des efforts ont été consentis, mais restent loin du standing requis pour satisfaire une clientèle européenne.
Hormis les potentialités naturelles qui permettent différents types de tourisme, les pouvoirs publics tentent de créer des activités attractives pour promouvoir le tourisme dans la région. Dans cette optique, on a instauré le Festival mer et désert dont la dernière édition a connu un franc succès et un rayonnement international. Dans le même sens, on citera également le Semi-Marathon de Dakhla comme attraction sportive, la rencontre internationale cinématographique et le championnat du monde en kit board-pro world.
D'importants investissements nationaux et internationaux sont engagés pour changer le paysage de la ville. Et dans le sillage, on assiste à une promotion du tourisme balnéaire à travers le projet de moto marine : le kayak de mer, l'apnée et le ski nautique. Le tourisme de désert reste très prisé dans la région à travers des activités de séjour en bivouac, le trekking, la randonnée chamelière ou encore le rallye. Le tourisme écologique n'est pas en reste car la région regorge de sites classés. La ville de Dakhla étant une zone humide a été retenue comme site RAMSAR et classé en ZICO vu son importance pour la conservation des oiseaux. Enfin, c'est un site d'intérêt biologique et écologique (SIBE). De plus, pour relier la ville aux capitales européennes, des liaisons aériennes sont désormais établies dont trois fois par semaine avec Las Palmas pour desservir les Iles Canaries et un renforcement de la liaison avec la capitale économique et Rabat afin de répondre à une demande de plus en plus croissante. Mais devant la capacité d'accueil de l'aéroport actuel, Dakhla s'est dotée d'une nouvelle infrastructure aéroportuaire pour combler ce déficit.
Par ailleurs, une convention a été signée avec la RAM afin d'augmenter le nombre de vols, d'accroître la capacité de remplissage et de réduire les tarifs de réservation. De plus, un projet de liaison entre Dakhla et Marrakech et d'autres villes est en cours d'étude.
En conclusion, Dakhla et toute la région sont en plein essor économique en général et touristique en particulier. Cela nécessite un intérêt particulier dans la mesure où les potentialités économiques locales peuvent contribuer au développement du secteur touristique et partant consolider le concept de la régionalisation élargie et en faire une stratégie de bonne gouvernance et de développement durable.