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Une douzaine de mouvements, dont les frères ennemis du Hamas et du Fatah, participaient à ces négociations, qui visent notamment à mettre en place un gouvernement d’unité nationale susceptible d’organiser des élections législatives et présidentielle le 25 janvier 2010.
De source proche des négociations, on déclarait que le chef du Renseignement égyptien, Omar Souleïmane, qui joue les médiateurs entre les factions depuis près d’un an, manifestait quelque impatience devant l’absence de progrès tangibles.
“Il a dit aux négociateurs que le monde n’allait pas attendre éternellement qu’ils s’entendent et que, tant que les Palestiniens ne surmonteraient pas leurs divergences, la cause palestinienne et le processus de paix seraient entravés”, a rapporté un négociateur palestinien.
Les pourparlers butent sur une série de questions, dont la mise sur pied d’un gouvernement d’unité, la création d’une force de sécurité commune, le calendrier de nouvelles élections et leur mode de scrutin ainsi que les futurs rapports avec Israël. Le Hamas, qui tient la bande de Gaza depuis qu’il en a chassé le Fatah par la force en juin 2007, refuse de reconnaître l’Etat juif et, donc, de conclure avec lui un accord de paix permanent, ne lui offrant au mieux qu’une trêve de dix ans. Le Fatah du président Mahmoud Abbas, qui administre la Cisjordanie, est quant à lui prêt à reprendre le dialogue pour la paix avec Israël pourvu que le gouvernement de Benjamin Netanyahu accepte, ce qu’il s’est gardé de faire jusqu’à présent, le principe d’un Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza. Lundi, l’Egypte avait proposé la formation d’un comité constitué de dirigeants du Hamas, du Fatah et de trois autres factions importantes, pour mettre au point un accord d’ici à la première semaine de juillet.
Ce comité superviserait la reconstruction - actuellement bloquée - de la bande de Gaza, dévastée par l’offensive israélienne de décembre et janvier derniers, et serait chargé de remanier les services de sécurité dans les deux territoires et de préparer les élections. Un des principaux négociateurs du Fatah, Nabil Chaath, a confirmé avoir discuté avec le Hamas de la formation d’une force de sécurité commune à Gaza, qui redonnerait espoir à ses habitants, désespérés par les destructions infligées par Tsahal et le maintien du blocus israélien.
“Lorsque les gens verront une force de police mixte du Fatah et du Hamas dans les rues, ce sera le plus clair signal d’espoir dans leur cœur”, a déclaré un responsable du Fatah.
Mais, si Chaath a assuré que le Hamas avait donné un accord de principe pour une telle force conjointe, les leaders du mouvement islamiste ont déclaré qu’aucune de ces questions n’avaient encore été réglées totalement.