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Organisée par l'association américaine Nomadic Nation, l'opération a été baptisée “Rallye de la Coupe du monde” et débutera en mai prochain, quelques semaines avant le coup d'envoi de la compétition en Afrique du Sud.
Le fondateur de Nomadic Nation, John Lovejoy, basé à Washington, espère récolter ainsi plusieurs dizaines de milliers de dollars, qui seront reversés à des oeuvres de charité axées sur le sport.
Les voitures, "les moins chères et les plus délabrées possibles", partiront de Berlin, en Allemagne, où s'est déroulée en 2006 la précédente édition du Mondial.
Mais pourquoi donc avoir choisi des vieux tacots plutôt que des modèles récents, sans doute plus à même de déjouer les pièges des pistes africaines? "Nous voulons montrer qu'on n’a pas forcément besoin d'un 4x4 pour traverser l'Afrique, explique John Lovejoy. Et le fait de conduire ce style de voiture fait partie du charme de l'aventure".
Avec cinq amis, il s'apprête à effectuer un "voyage de reconnaissance" de neuf semaines dans 13 pays pour vérifier le tracé du parcours et régler les questions de passage de frontières. Le trajet proposé passe par la côte ouest, du Maroc à la Namibie, via notamment le Mali, le Cameroun et l'Angola.
Les organisateurs comptent sur leur précédente aventure pour réussir ce nouveau défi: en 2007, ils avaient mené une expédition similaire entre l'Allemagne et le Cambodge, traversant 21 pays et collectant au passage des fonds pour des associations.
L'idée était la même qu'aujourd'hui: prendre du plaisir en faisant le bien autour de soi.
"Les gens doivent se poser la question: n'êtes-vous pas fatigués du métro-boulot-dodo quotidien? Ne voulez-vous pas un peu de piment dans votre vie?", dit John Lovejoy.
"On veut montrer aux gens qu'il est possible de prendre sa voiture, celle qu'on utilise tous les jours pour aller bosser, de rameuter des potes et de partir prendre du bon temps", poursuit-il.
Le message passe en tout cas très bien du côté des associations, comme Kick4Life, Grassroots Soccer, Coaching for Hope ou encore Play Soccer.
"C'est un projet vraiment emballant", estime Steve Fleming, membre de l'organisation britannique Kick4Life, qui contribue à la lutte contre le sida au Lesotho.
"A chaque fois que 10 dollars seront collectés, Kick4Life pourra effectuer un test du sida sur un enfant et orienter ceux qui sont séropositifs vers des traitements antiviraux", explique-t-il.
Nomadic Nation a lancé un site internet - www.nomadicnation.org - pour suivre le rallye et propose à tout un chacun de rejoindre l'aventure, moyennant 1.250 dollars. L'organisation attend 200 équipes et se dit prête à en accueillir 500.
Reste la question de la sécurité, le rallye devant traverser des pays politiquement instables. Mais, selon John Lovejoy, le danger vient surtout des routes.
"D'après nos recherches sur la route que nous avons choisie et pour avoir parlé à des gens qui l'ont déjà empruntée, il n'y a pas de problème avec d'éventuels groupes armés. Notre plus grande préoccupation, c'est la qualité des routes". Par exemple, "il n'y a qu'une voie allant du Cameroun au Nigeria et d'après les images qu'on a vues, ça ne ressemble pas du tout à une route... On peut même difficilement appeler ça un mauvais chemin", dit-il, suggérant que cette incertitude fait finalement également partie de l'aventure.