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S.M. le Roi, rappelle-t-on, avait adressé un message de condoléances au Président algérien dans lequel il a exprimé sa profonde peine et sa grande affliction et fait état de ses vives condoléances et sincères marques de sympathie à Abdelaziz Bouteflika et au peuple algérien frère, ajoutant que l'Algérie a perdu en M. Ben Bella "l'un de ses dirigeants historiques et ses hommes valeureux qui ont conduit la lutte de libération pour soustraire le pays du joug du colonialisme".
"Il était l'un des militants dévoués aux côtés de ses compagnons illustres, qui ont honoré leur engagement envers Dieu et consenti de grands sacrifices en vue d'assurer l'émancipation et l'indépendance de leur pays et lui faire recouvrer sa souveraineté", a relevé le message.
A noter également qu’une délégation du Bureau politique s’est rendue à l’ambassade d’Algérie à Rabat pour présenter les condoléances du parti à la suite du décès du premier Président de l’Algérie indépendante.
Ben Bella a conditionné sa propre existence celle d’une Algérie libre, d’un grand Maghreb solide et d’un monde arabo-musulman souverain à part entière. Aussi a-t-il mérité le respect de tous les Etats du monde.
Le Maroc, au lendemain de l’indépendance animé alors par un grand enthousiasme national, n’a pas hésité à défendre Ben Bella et ses compagnons dirigeants de la libération de l’Algérie, suite au détournement de leur avion par la France colonialiste. Le père de la nation, feu Mohammed V, a eu alors une attitude de Roi militant et nationaliste. L’histoire retiendra à jamais cette noble prise de position, partagée par celle observée par tout le peuple qui, des quatre coins du pays, a réservé aux leaders de la lutte pour la libération de l’Algérie un accueil digne des héros qu’ils étaient.
Un visage nous a quittés. Un visage qui a payé le prix fort pour son militantisme nationaliste. Un homme qui a payé de sa vie et de sa liberté le prix des conflits de l’édification nationale démocratique et de la mise en place d’un Etat national démocratique. Il était l’un des rares leaders de libération qui ont été mis en prison après l’indépendance de leur pays.
Ben Bella n’a jamais perdu la foi en le destin commun et en l’unité du Grand Maghreb ni renoncé à ses convictions unionistes et ce malgré les crises.
Ben Bella est également le symbole d’un grand rêve maghrébin et l’un de nos leaders communs d’une histoire riche en sacrifices, en obstacles, en sang ainsi qu’en gloire.
En tant qu’héritier du mouvement de libération populaire, l’USFP perd avec le décès du Président Ben Bella une personnalité maghrébine de premier plan qui avait entretenu des relations étroites avec les dirigeants du parti et partagé avec eux, lors et après les années de lutte pour la liberté et l’indépendance, des valeurs et des idées communes.
Adieu Président Ben Bella. Adieu militant. Adieu enfant du Maroc, de l’Algérie et de l’humanité entière.