-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
L'ayatollah Yazdi, âgé de 84 ans, a obtenu 47 voix contre 24 en faveur de M. Rafsandjani sur un total de 73 suffrages, selon la télévision d'Etat. Il succède à l'ayatollah Mohammad Reza Mahdavi Kani, mort en octobre dernier à l'âge de 83 ans.
Il s'agit d'une importante défaite pour M. Rafsandjani, ancien chef de cette Assemblée (2007-2011) et qui était soutenu par les modérés et les réformateurs.
L'Assemblée doit être renouvelée le 26 février 2016, en même temps que les législatives. Une nouvelle élection pour la présidence de l'instance aura lieu ensuite.
L'ayatollah Yazdi est membre du Conseil des Gardiens de la Constitution, président de l'Association des théologiens de Qom (conservateurs). Il a également été chef de l'Autorité judiciaire pendant 10 ans (1990-2000).
Il avait déjà affronté M. Rafsandjani pour diriger l'Assemblé des experts en 2009, mais s'était incliné (51 voix contre 26).
Les deux hommes se sont opposés ces dernières années sur la conception du pouvoir religieux, l'ayatollah Yazdi ayant une vision ultra-rigoriste alors que Rafsandjani plaide pour plus d'ouverture politique et sociale.
Rafsandjani, un pilier de la République islamique, avait dû céder sa place en 2011 sous la pression des conservateurs qui lui reprochaient son soutien au mouvement de contestation ayant suivi la réélection de Mahmoud Ahmadinejad deux ans plus tôt.
Agé de 80 ans, il occupe encore la présidence du Conseil de discernement, une instance consultative auprès du guide suprême également chargée d'arbitrer les litiges entre le Parlement et le Conseil des Gardiens de la Constitution.