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Le kamikaze a jeté son véhicule chargé d’explosifs sur une voiture des forces de l’ordre. L’explosion a endommagé plusieurs boutiques alentour, dans une grande rue du centre-ville.
“J’ai vu des voitures en flammes et des gens paniqués. J’avais du sang partout”, a raconté un commerçant sur son lit d’hôpital.
Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad, est composée d’une population arabe sunnite, kurde et turkmène. Elle abriterait toujours des membres présumés d’Al Qaïda dans son quartier arabe.
“Nous continuerons de défendre l’Irak contre le terrorisme, en dépit des sacrifices endurés par notre police”, a déclaré le commandant de police Nadjim al Obeïdi.
Témoin de l’attaque, il a expliqué qu’elle avait eu lieu au moment de la relève, pour faire le plus grand nombre de victimes.
Par ailleurs, un soldat américain a ouvert le feu lundi après-midi après une altercation sur ses camarades sur une base américaine de la périphérie ouest de Bagdad, tuant cinq d’entre eux, selon le commandement américain et des responsables du Pentagone.
Selon l’armée américaine, l’assaillant a été conduit en détention après la fusillade survenue vers 14h locales (10h GMT) à un centre d’aide psychologique de la base militaire américaine Camp Liberty, près de l’aéroport international de Bagdad.
Le suspect avait été désarmé auparavant après un premier incident, mais était revenu avec une autre arme au centre, d’après un responsable militaire à Washington.
Ce type d’attaques entre soldats se produisaient couramment au Vietnam, mais ont été moins souvent signalés en Irak et en Afghanistan. Cinq militaires ont été condamnés ou poursuivis pour avoir tué des camarades de combat ou des officiers en Irak.
D’après un responsable du Pentagone, l’auteur présumé des tirs se trouvait dans un centre d’aide psychologique de la base, effectuant des consultations pour les militaires souffrant de stress dû aux combats ou de problèmes personnels. Il était traité par la clinique.
La Maison Blanche a fait savoir que le président Barack Obama, qui avait visité le mois dernier une base proche de Camp Liberty, était profondément choqué par la fusillade. Le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs a qualifié de “terrible tragédie” la fusillade au Camp Liberty et annoncé que le président des Etats-Unis devait avoir une discussion à ce sujet avec le secrétaire à la Défense Robert Gates dans la journée. Il a ajouté que les pensées du président allaient aux familles des victimes et que Barack Obama voulait savoir ce qui s’était passé exactement.
La fusillade attire l’attention sur la question du stress lié au combat et du moral des soldats après six années de guerre en Irak. L’armée américaine doit faire face à un grand nombre de cas de stress parmi ses hommes servant en Irak ou en Afghanistan, dont beaucoup en sont à leur troisième ou quatrième tour de combat. Des études suggèrent qu’environ 15% des soldats qui reviennent d’Irak souffrent de problèmes émotionnels.